Grâce au savoir-faire qu’ils ont développé, les vignerons, distillateurs, cidriculteurs et embouteilleurs d’ici offrent une variété étonnante de boissons alcoolisées. Pour faciliter le repérage des produits du Québec sur les rayons, trois identifiants de la Société des alcools du Québec (SAQ) vous guident en succursale. Les connaissez-vous ?
Qu’est-ce qu’un XTRA?
XTRA est une section qui regroupe des contenus promotionnels produits par ou pour des annonceurs.
Trois repères à connaître
Devant l’engouement grandissant pour les produits du Québec et la sensibilité des consommateurs à l’achat local, la SAQ propose un trio d’identifications distinctives : Origine Québec, Préparé au Québec et Embouteillé au Québec. Ces identifiants, qui figurent sur plus de 1 000 produits offerts en succursale et en ligne, guident la clientèle dans ses choix et mettent en valeur le travail et la passion des gens d’ici.
Le savoir-faire d’ici mis en bouteille
ORIGINE QUÉBEC
Des produits élaborés par des artisans québécois et avec des ingrédients cultivés ici.
PRÉPARÉ AU QUÉBEC
Des produits conçus ou distillés au Québec avec des ingrédients d’ici et d’ailleurs.
EMBOUTEILLÉ AU QUÉBEC
Des produits assemblés et mis en bouteille dans une entreprise locale.
Un identifiant qui gagne à être connu
Peut-être moins connu des consommateurs, l’identifiant Embouteillé au Québec aide à repérer des produits qui ont été soigneusement sélectionnés partout dans le monde avant d’être embouteillés par des entreprises d’ici. « Environ 90 % de l’ensemble du vin dans le monde voyage en vrac avant d’être embouteillé », explique d’entrée de jeu Mathieu Houle, vice-président marketing du négociant en vins et spiritueux Station 22. Un grand nombre de vignerons se concentrent sur la culture du raisin et sa transformation en vin et laissent le soin à d’autres de le commercialiser. Le précieux jus parcourt donc des kilomètres en vrac, du vignoble au site d’embouteillage.
Vins embouteillés au Québec : place à la découverte
Les vins qui portent l’identifiant Embouteillé au Québec proviennent des quatre coins du monde. « Il y a des vins issus des régions viticoles préférées de nos clients », dit Ariane de Warren, directrice du marketing expérientiel à la SAQ. On compte 164 vins importés et mis en bouteille ici sur les rayons de la société d’État. « Il y en pour tous les goûts : des vins bios, des rouges, des blancs, des rosés et même un vin orange, et ce, pour satisfaire aux demandes des consommateurs », ajoute-t-elle. Ce large éventail permet aux amateurs de faire de belles découvertes à chaque visite en succursale ou en ligne.
Aucun compromis sur la qualité
Le transport en vrac affecte-t-il la qualité du produit ? Les deux intervenants interrogés le confirment : pas du tout. Conservé dans les cuves du producteur jusqu’au moment du transport, le vin est ensuite filtré et transféré dans des FlexiTank. Semblable au principe de la caisse-outre de 3 ou 4 litres (communément appelée « Vinier »), cette technologie est l’assurance que le produit n’entre pas en contact avec son pire ennemi, l’oxygène. Une fois arrivé à bon port, le vin est mis en bouteille dans des installations québécoises et soumis à une batterie de contrôles de qualité, à la fois par les négociants, les autorités réglementaires et les laboratoires de la SAQ.
Bon au verre, doux pour la Terre
Les avantages du vrac sont multiples. Le FlexiTank peut contenir jusqu’à 24 000 litres et être transporté dans un conteneur de fret maritime. « Dans un conteneur, on peut acheminer 2,6 fois plus de vin en vrac qu’en bouteilles », précise Mathieu Houle. Cela fait baisser les coûts de transport. Sur le plan environnemental, les bénéfices sont réels, puisque ce type d’importation réduit considérablement les émissions de gaz à effet de serre. Ça ne s’arrête pas là : une fois à destination, la mise en bouteille est exécutée exclusivement avec du verre allégé.
Dans un contexte de lutte contre les changements climatiques, l’embouteillage local représente une piste de solution prometteuse. « Le transport en vrac, le recyclage du verre, l’usage de contenants alternatifs moins lourds et moins polluants : ce sont toutes des solutions d’avenir sur lesquelles nous souhaitons miser à la SAQ », conclut Ariane de Warren.
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