Une étude Accenture révèle qu’un Québécois sur trois éprouve des difficultés à naviguer dans le système de santé. Toutefois, la pandémie a mis en évidence des moyens de rendre la prestation des soins de santé encore plus rapide et plus efficace, tout en assurant une meilleure prévention. Grâce à une personnalisation accrue, à une prestation faisant appel à la technologie numérique et aux partenariats avec les fournisseurs de soins, la population québécoise aura accès à un système de soins de santé amélioré. Comment faire mieux ? « Les outils numériques et la technologie peuvent contribuer à offrir aux Québécois un meilleur accès aux soins », croit Joanne Templeton, dirigeante au Québec des services-conseils d’Accenture en soins de santé.

Qu’est-ce qu’un XTRA?

XTRA est une section qui regroupe des contenus promotionnels produits par ou pour des annonceurs.

4 principes directeurs à suivre

1. Miser sur la personnalisation des soins

Près de 7 Québécois sur 10 (66 %) autoriseraient leur professionnel de la santé à transmettre à d’autres leurs informations de santé personnelle. Ces données permettraient notamment d’améliorer et de personnaliser les traitements et les décisions en matière de santé, d’encourager les soins préventifs et d’aviser certains patients de leur admissibilité à des essais cliniques.

Grâce au partage de données de santé, on aurait la capacité de considérer les effets d’un médicament prescrit ou d’un traitement en fonction de la génétique d’un patient.

Joanne Templeton, dirigeante au Québec des services-conseils d’Accenture en soins de santé

Cependant, la majorité des répondants se disent préoccupés quant à la capacité du gouvernement à assurer la sécurité de leurs informations. Avant de mettre en place une gestion reposant sur de telles données à grande échelle, il faudra d’abord gagner la confiance du public.

Joanne Templeton, dirigeante au Québec des services-conseils d’Accenture en soins de santé

2. Accroître l’engagement patient-prestataire

Près de 6 Québécois sur 10 (57 %) ne communiquent avec leur médecin de famille qu’en cas de besoin, et à peine 14 % rapportent que ce professionnel de la santé adopte une approche plus proactive, qui va au-delà de leurs requêtes immédiates. Dans un contexte d’épuisement professionnel et de départs à la retraite hâtifs, comment les prestataires de soins peuvent-ils trouver du temps pour écouter les patients, faire preuve d’empathie avec eux et leur offrir des explications claires ?

Les médecins et fournisseurs de soins de santé doivent réorienter leurs activités vers ce qui compte pour les patients, comme l’écoute, l’empathie et les explications claires. Une technologie déployée de manière appropriée pourrait fournir aux médecins les données dont ils ont besoin et leur faire gagner un temps précieux pour mieux se concentrer sur leurs patients en consultation.

Joanne Templeton, dirigeante au Québec des services-conseils d’Accenture en soins de santé

3. Cibler les investissements en numérique

Saisir des données et effectuer des recherches dans plusieurs systèmes non intégrés entraîne souvent d’importantes pertes de temps. La modernisation des technologies en plus des outils administratifs — tels que la prise de rendez-vous en ligne et les rappels automatisés — procure des gains d’efficacité prometteurs.

Les outils numériques bien intégrés et l’intelligence artificielle devraient alléger le fardeau administratif des prestataires, pour que ces derniers puissent se concentrer sur d’autres aspects de leur travail comme les diagnostics, les recommandations de traitement et la gestion des maladies chroniques.

Joanne Templeton, dirigeante au Québec des services-conseils d’Accenture en soins de santé

La pandémie accélère l’innovation

La population canadienne est à l’aise avec les nouvelles options numériques et d’engagement qui sont apparues pendant la pandémie et souhaite que celles-ci demeurent en place :

  • Réservation et prise de rendez-vous en ligne (77 % de Canadiens favorables)
  • Services de santé offerts en pharmacie (66 % favorables)
  • Services de télésanté (60 % favorables)

4. Réduire les obstacles à l’accès

La pandémie l’a démontré : il ne devrait pas toujours être nécessaire qu’un patient se déplace à l’hôpital ou en clinique pour obtenir de l’aide médicale. Jusqu’à 67 % des Québécois sont à l’aise avec l’idée de recevoir des soins en pharmacie — comme lors de la campagne de vaccination contre la COVID-19 — et 72 % de ceux qui ont eu recours aux soins virtuels se sont sentis à l’aise ou neutres par rapport à leur expérience.

De plus en plus de provinces mettent en place des programmes publics de soins virtuels pour en favoriser l’accès à la population vieillissante, aux personnes vulnérables et aux gens en région éloignée.

Joanne Templeton, dirigeante au Québec des services-conseils d’Accenture en soins de santé

Soigner le système de santé

La pandémie présente une occasion de repenser et d’améliorer la façon dont les soins de santé sont offerts au pays. Plus de collaboration ainsi que des partenariats plus solides entre tous les intervenants seraient bénéfiques à la fois aux professionnels de la santé, au secteur privé et à l’ensemble de la population.

Il faut s’engager à innover sur tous les fronts et à mieux utiliser les ressources existantes, comme les pharmacies et les partenariats public-privé, pour fournir certains types de soins.

Joanne Templeton, dirigeante au Québec des services-conseils d’Accenture en soins de santé

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