53 % : c’est la proportion d’hommes canadiens âgés de 18 à 54 ans qui estiment ne pas avoir à se soucier du cancer testiculaire avant l’âge de 35 ans au moins. Pourtant, il s’agit du type de cancer le plus diagnostiqué chez les jeunes hommes. À l’occasion du mois de la sensibilisation au cancer testiculaire, l’organisme Movember s’est fixé l’objectif d’aider les hommes à participer de manière proactive à leur bien-être. Son directeur des programmes du cancer testiculaire, Sam Gledhill, explique comment le mouvement les encourage à se soucier davantage de leur santé et à en parler ouvertement.

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DÉMYSTIFIER
Une affaire de vieux, le cancer ?

À la simple mention du mot « cancer », tristement évocateur, le réflexe est d’abord de s’imaginer une personne plus âgée à la santé brusquement compromise. Or la réalité du cancer testiculaire est bien différente : celui-ci touche disproportionnellement les hommes qui ont entre 18 et 34 ans.

Sam Gledhill, directeur des programmes du cancer testiculaire, Movember

Le plus tôt on encourage les hommes à s’intéresser à leur propre santé, le mieux c’est, car c’est une habitude qu’ils conserveront toute leur vie. Et c’est précisément ce que l’on tente de faire depuis nos tout débuts.

Sam Gledhill, directeur des programmes du cancer testiculaire, Movember

Découvrez la mission de Movember

SENSIBILISER
Ça n’arrive (pas) qu’aux autres

Près de 62 % des hommes considérés comme à risque d’être atteints du cancer testiculaire ne savent ni quand ni comment agir. Souvent, constater un changement du côté de leurs testicules les mène à se confier difficilement à une femme de leur entourage : une conjointe, une amie ou même leur mère… Finalement, ce sont elles qui les incitent à consulter un médecin. « Les hommes, même les plus jeunes, réagissent généralement peu aux problèmes de santé. Surtout de cette santé-là, qui est fondamentalement gênante », précise Sam Gledhill.

DÉTECTER
Par où commencer ?

Chaque partie du corps est unique du point de vue de la couleur, de la texture et de l’allure. Partant de ce principe, Movember recommande aux hommes, dès l’âge de 15 ans, d’apprendre à mieux connaître les particularités de leurs testicules et ce qui est normal pour eux. « La douche est un bon endroit : il fait chaud, on est détendu et tout est à portée de main », conseille Sam Gledhill.

Et si quelque chose cloche, exit la pudeur ; c’est signe qu’il faut consulter.

TRAITER
C’est grave, docteur ?

Heureusement, le cancer testiculaire représente seulement 1 % des cancers masculins, et son taux de rémission est extrêmement élevé. La clé ? Une prise en charge rapide : il ne se passe que quelques jours entre le moment où un homme détecte une bosse, par exemple, et la fin du traitement.

Puis il se retrouve allongé sur le canapé avec un sac de pois congelés sur l’entrejambe sans trop savoir comment il en est arrivé là !

Sam Gledhil, directeur des programmes du cancer testiculaire, Movember

ACCOMPAGNER
S’aider entre amis

C’est ici que le programme Nuts & Bolts de Movember prend tout son sens. Pour le créer, l’organisme a consulté des hommes qui confiaient ne pas avoir réellement eu le temps d’encaisser le coup de leur diagnostic. « Ils sont passés d’"homme en santé" à "survivant du cancer testiculaire" en un claquement de doigts. Et puisque c’est un cancer rare, ils se sont vite sentis isolés », explique Sam Gledhill.

Le programme sert donc de courroie de transmission entre hommes qui ont emprunté un parcours similaire, afin qu’ils puissent discuter librement et de manière très concrète de leur expérience, hors du jargon médical… à la manière d’un groupe d’amis. Sam Gledhill n’en est pas peu fier : « C’est ça, le réel changement que l’on souhaite provoquer. »

Découvrez le programme Nuts & Bolts de Movember (en anglais seulement)