Télé-Québec La vigne est belle : dans les coulisses du vin québécois

Longtemps boudés, les vins québécois ont aujourd’hui la faveur des œnophiles, qui s’arrachent les « bons petits jus » élaborés avec amour par les vignerons d’ici. Par le regard frais qu’elle pose sur le milieu du vin québécois et les personnages qui le façonnent, la nouvelle série documentaire de Télé-Québec annonce le printemps.

Voici un avant-goût de la série La vigne est belle
En ondes le jeudi à 20 h à Télé-Québec, et en tout temps en ligne

Voyez dès maintenant la première émission

La vigne est belle, nouvelle série documentaire d’observation de Télé-Québec, nous plonge dans l’univers effervescent des vignerons et vigneronnes de chez nous. Ces artisans défient les éléments pour tirer de notre territoire nordique des cuvées célébrées et savourées par les amoureux du vin. Né un jour de vendanges et ayant grandi sur la terre agricole où ses grands-parents cultivaient la vigne pour le bonheur de la chose, le réalisateur et idéateur de la série, Pascal Brouard, est tombé dans la barrique quand il était petit.

Témoins d’un moment historique

Le documentariste a sans doute capté, grâce à cette série en six chapitres, un moment historique dans l’évolution du milieu vinicole de la Belle Province. C’est que nous assistons aujourd’hui à un moment charnière non seulement dans la trajectoire du vin québécois, qui vit un boom exceptionnel, mais aussi dans l’histoire agroalimentaire. Les changements climatiques, le travail et l’audace des vignerons, l’appétit des consommateurs pour les produits locaux : tout ça contribue à l’effervescence dont nous sommes témoins à l’heure actuelle, comme l’explique Pascal Brouard.

Zoom sur la grande famille du vin

Telle la vigne qui prospère, le fil narratif de La vigne est belle nous amène à la rencontre d’une brochette de personnages colorés qui se dévoilent au fil des émissions. La caméra suit les jeunes loups du vin qui, sous le collectif Lieux communs, viennent bousculer la façon dont nous pensons, savourons et négocions le vin. À d’autres moments, elle s’attarde chez Carole et Mario, au vignoble Négondos; hippies et rebelles autoproclamés, ils préparaient le terrain il y a 27 ans en produisant la première cuvée bio du Québec. Cette virée épicurienne nous transporte tantôt au Domaine St-Jacques — l’un des plus grands vignobles bios du Canada —, tantôt dans les champs de vigne du Domaine du Nival ou du Vignoble de La Bauge, où la viniculture est une histoire de famille.

Et jamais très loin, gravitant autour de cette communauté d’artisans, il y a ceux et celles qui partagent un même amour pour le terroir québécois. « Ici, au Québec, la relation qui unit les vignerons aux sommeliers, aux restaurateurs, aux épiciers et, ultimement, aux consommateurs est extrêmement importante », souligne Pascal Brouard.

Une identité distincte, façonnée par la nordicité

Pourquoi donc cet engouement pour les vins d’ici ? Qu’est-ce qui explique que des domaines voient leur production s’envoler dans les cinq minutes suivant leur mise en vente ? Le palais des Québécois s’est transformé et a pris de la maturité, croit le réalisateur de La vigne est belle : « L’arrivée des vins nature a changé notre rapport à l’acidité. Nous apprécions aujourd’hui un produit qui présente une belle acidité, et c’est le trait le plus distinctif du vin québécois. »