Depuis deux ans, la pandémie ajoute au stress quotidien des Québécoises et des Québécois, qui doivent respecter de nombreuses restrictions. Elle pose également des défis supplémentaires à plus de 20 millions de Canadiennes et Canadiens souffrant de troubles digestifs chaque année⁠1 qui sont appelés à vivre des situations stressantes, voire embarrassantes, pour gérer leurs besoins particuliers. Voici pourquoi, lorsqu’il est question de stress et d’anxiété, il est temps de reconnaître que la tête et le ventre sont intimement liés.

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Santé mentale et troubles gastro-intestinaux
La santé mentale fait partie intégrante de la santé globale de l’être humain et peut avoir une incidence marquée sur la santé physique. Par exemple, les périodes de confinement et de télétravail obligatoire limitent les contacts sociaux, compliquent la pratique de certaines activités physiques et peuvent perturber le sommeil. Ce lien unissant la santé mentale à des symptômes physiques fonctionne aussi à double sens.

Généralement, les troubles de santé mentale peuvent exacerber les symptômes gastro-intestinaux. Inversement, les gens qui souffrent d’une maladie inflammatoire ou d’une maladie chronique mal contrôlée sont plus à risque de dépression ou d’anxiété.

Dr Talat Bessissow, gastroentérologue

Chez les gens qui vivent avec une maladie gastro-intestinale, d’autres difficultés s’ajoutent. « Les patients immunosupprimés sont plus à risque; certains développent une peur extrême de contracter la COVID-19 et s’isolent davantage », ajoute Dr Bessissow. De tels problèmes de santé peuvent compliquer à leur tour le quotidien, l’emploi, la situation familiale et les sorties.

Les bienfaits de l’accompagnement psychologique
Une bonne santé mentale aide à réagir de façon constructive aux difficultés, y compris la gestion d’une maladie chronique.

Un patient équilibré est mieux outillé et plus résilient pour affronter des situations de stress, comme une rechute.

Kelly Chavez, infirmière clinicienne

À titre d’exemple, Mme Chavez explique que la thérapie cognitivo-comportementale auprès d’un psychologue enseigne comment gérer son temps et réagir aux nouveaux facteurs de stress, en développant les bons réflexes. Les groupes de soutien aident les patients à accepter leur maladie et à apprendre des techniques à utiliser au quotidien.

Offrir différentes options au patient, y compris des soins de santé mentale, encourage son engagement. « La personne comprend alors mieux pourquoi on lui propose un certain traitement, dans quel but, et participe activement à la gestion de sa maladie », ajoute Dr Bessissow.

Vers plus de diversité, d’équité et d’inclusion
Recevoir de tels soins de santé mentale peut s’avérer une épreuve. Les listes d’attente au public sont longues, tandis que le coût des soins privés n’est pas à la portée de tous.

Le partage des ressources présente une autre solution prometteuse. « Le risque accru de développer des problèmes de santé mentale est commun entre toutes sortes de maladies chroniques », observe Dr Bessissow. Un seul psychologue pourrait ainsi répartir son temps de consultation entre plusieurs cliniques et offrir des soins personnalisés à une clientèle élargie.

Briser le silence
Accepter que l’on doive vivre avec une maladie chronique est déjà un défi; la nature des maladies gastro-intestinales les rend encore plus taboues. « Des gens ressentent de la gêne, voire de la honte, à aller à la selle jusqu’à quinze fois par jour ou à décrire leurs symptômes », rapporte Dr Bessissow. L’éducation auprès du public invite à faire preuve d’ouverture, de compréhension et d’empathie face à ceux qui vivent en silence avec l’inconfort.

Présenté par Takeda

1 https://cdhf.ca/digestive-disorders/#:~:text=More%20than%2020%20million%20Canadians%20suffer%20from%20digestive%20disorders%20every%20year