Après plus d’une année marquée par un marché immobilier résidentiel en pleine effervescence, l’Organisme d’autoréglementation du courtage immobilier du Québec (OACIQ) rappelle au public de continuer à prendre le temps de bien faire les choses. Quels sont les éléments à ne pas négliger pour qu’une transaction immobilière se déroule en toute confiance ? Voici six aspects à prendre en compte quand vient le temps d’acheter ou de vendre une propriété avec un courtier immobilier.

Qu’est-ce qu’un XTRA?

XTRA est une section qui regroupe des contenus promotionnels produits par ou pour des annonceurs.

L’acquisition d’une propriété est l’une des décisions les plus importantes d’une vie. Il faut prendre le temps, s’informer et ne pas laisser les émotions prendre le dessus sur la raison.

MCaroline Champagne, vice-présidente, Encadrement, à l’OACIQ

Se préparer

Que vous cherchiez une maison unifamiliale, une copropriété ou un immeuble à revenus, avant d’entamer vos démarches, informez-vous ! Pour faire un choix éclairé, consultez le Guide de l’acheteur et le Guide du vendeur sur le site de l’OACIQ et n’hésitez pas à communiquer avec Info OACIQ pour toute question sur votre transaction immobilière, ou dans le cas où des difficultés surviendraient en cours de route. Ce centre de renseignements est là pour intervenir et soutenir le public, et ses agents d’information se feront un plaisir de répondre à vos questions.

Bien choisir son courtier

Certains points vous semblent compliqués ? Le courtier est là pour s’assurer que le vendeur divulgue tous les facteurs défavorables à la transaction, afin que les parties intéressées puissent prendre une décision en toute connaissance de cause. Il a le devoir de vérifier et de s’assurer de la véracité de l’information transmise et d’agir en toute transparence. « Un des avantages de faire affaire avec un courtier immobilier, c’est la possibilité d’obtenir des conseils avisés et de l’assistance : le courtier a une obligation de vérifier l’information et de conseiller en toute objectivité ses clients », confirme MCaroline Champagne. Il doit protéger les intérêts de son client et être loyal à son égard, tout en offrant un traitement équitable à toutes les parties prenantes.

Connaître ses droits

Bien que la majorité des transactions immobilières se passent bien, il faut demeurer prudent afin d’éviter d’éventuels soucis. Certains phénomènes ou particularités doivent être pris en compte lors d’une transaction immobilière. Sachez qu’il existe plusieurs mécanismes de protection prévus par la Loi sur le courtage immobilier. La mission de l’OACIQ est de protéger le public en s’assurant de l’application de cette loi et de ses règlements.

Ne pas négliger l’inspection préachat

Une inspection en bonne et due forme permettra de compléter les informations figurant au formulaire Déclarations du vendeur, en allant plus en profondeur. Elle doit être faite par un professionnel ou un inspecteur en bâtiments reconnu, qui doit répondre à certaines exigences.

En raison de l’effervescence du marché immobilier résidentiel, plusieurs acheteurs ont délaissé cette étape cruciale. « Cette décision peut avoir des impacts financiers très graves », précise MCaroline Champagne. Même si on peut parfois être porté à vouloir conclure une transaction rapidement, effectuer une inspection préachat est très important afin de savoir à quoi on s’expose en tant qu’acheteur.

En savoir plus sur l’inspection préachat

Prendre connaissance du certificat de localisation

Préparé par un arpenteur-géomètre, le certificat de localisation est exigé en vue de l’acte de vente notarié. Il permet d’avoir une bonne compréhension de ce qu’est l’immeuble et des différents enjeux légaux auxquels pourrait être confronté un acheteur. Le certificat de localisation doit être à jour (idéalement daté de moins de dix ans) et doit comprendre toutes les modifications qui ont été apportées depuis la dernière transaction, que ce soit l’ajout d’une clôture, d’une piscine, d’un spa, etc. « Le courtier immobilier a les connaissances pour aider son client à bien saisir le contenu d’un certificat de localisation », ajoute MChampagne.

Opter pour la garantie légale

La garantie légale sert à couvrir les vices que même un professionnel n’aurait pu déceler lors de l’inspection. C’est donc un pensez-y-bien que de faire une promesse d’achat sur une propriété vendue sans garantie légale. « Advenant le cas où il y aurait des vices cachés, le vendeur ne serait pas tenu responsable des dommages et ce serait à l’acheteur d’assumer les frais, qui peuvent s’avérer parfois extrêmement élevés », confirme MChampagne. Si un acheteur décide malgré tout de faire une promesse d’achat sur une propriété sans garantie légale, celle-ci doit être adaptée en fonction du risque. Par exemple, on pourra imposer des conditions particulières ou modifier le prix à la baisse.

Le ra-quoi ?

Le radon est un gaz radioactif inodore et incolore. Il provient de la désintégration de l’uranium et se trouve naturellement dans l’environnement. Sa présence à l’intérieur des maisons est toutefois problématique parce que ce gaz est très cancérigène. Il faut s’y intéresser, puisqu’il y en a dans toutes les régions, même si les concentrations varient d’une maison à l’autre. Avec le télétravail, beaucoup de gens se sont installés dans leur sous-sol et pourraient ainsi être exposés aux émanations. La prévention est de mise. Ce gaz, en plus des risques qu’il comporte pour la santé, peut venir compliquer les transactions immobilières. C’est à ce moment que le devoir de conseil de votre courtier immobilier prend tout son sens.

Soyez vigilant. Plusieurs phénomènes ou particularités comme le radon ont une incidence sur votre transaction immobilière. Pour en savoir plus, visitez le site de l’OACIQ : oaciq.com/quoifaire

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