De Rimouski à Rouyn-Noranda en passant par Laval, Gatineau et Québec, des familles font le choix de vivre dans un milieu qui leur offre une qualité de vie inégalée, à proximité des services, des écoles et du travail. Elles posent des gestes et font des choix qui leur permettent de mieux structurer leur quotidien. Deux de ces familles nous expliquent pourquoi elles ont entrepris cette démarche déterminante pour leur bien-être.
Qu’est-ce qu’un XTRA?
XTRA est une section qui regroupe des contenus promotionnels produits par ou pour des annonceurs.
Véronique Martin, Vincent Roy, Elsiane Lord (8 ans) et Lauriane Lord (6 ans)
Une vie de famille équilibrée
Lorsqu’est venu le temps pour Véronique Martin de créer un nouveau nid pour la famille recomposée qu’elle forme avec ses filles Elsiane et Lauriane et son conjoint Vincent, la mère avait une ferme volonté : trouver un domicile à proximité de tout ce qui donne de la couleur à leur vie, c’est-à-dire l’école des petites, la sandwicherie du coin, la boulangerie, le parc, la bibliothèque… « C’était notre priorité numéro un, explique la résidente du secteur Aylmer, à Gatineau. Nous voulions être tout au plus à 15 minutes à pied de la rue principale, là où se trouvent tous les commerces de quartier que nous aimons fréquenter et encourager. »
Véronique Martin se décrit comme une « fille de ville ». Si elle a fait le choix de s’installer en banlieue, c’est qu’elle a trouvé à Aylmer une communauté animée et vivante, un environnement paisible et sécuritaire de même qu’une foule de services facilement accessibles. Cet emplacement de choix lui permet non seulement de privilégier le transport actif pour les trajets courts de la famille, mais aussi de se rendre au travail en autobus la plupart du temps. « Or, nous sommes loin d’être parfaits, et il m’arrive aussi de faire de l’auto solo les journées où je dois jongler avec un horaire familial plus compliqué », nuance-t-elle.
Pour cette citoyenne engagée, qui s’implique notamment auprès de la coalition S’allier pour le tramway et qui évolue professionnellement comme conseillère en développement régional, les enjeux entourant la mobilité ne relèvent pas que de l’environnement.
Au-delà de la réduction de notre empreinte énergétique, c’est avant tout pour offrir à ma famille un cadre de vie de qualité que j’ai choisi cet endroit. Comme mère de famille, je vois des gains immédiats à vivre de façon plus équilibrée, à prendre le temps de nous déplacer à pied et à visiter nos commerçants locaux dans un environnement apaisant.
Véronique Martin, mère de deux enfants qui a fait des choix structurants
La prochaine action de la famille : troquer la seconde voiture contre des vélos électriques qui permettront au couple de se rendre au travail en prenant un grand bol d’air frais, tout cela dès le retour des beaux jours.
PHOTO : MARYSE LAVOIE
Marie-Andrée Roy, Mathieu Trépanier et leurs filles Sarah et Juliette Trépanier
Au cœur de l’action
Trop longtemps, Marie-Andrée Roy et Mathieu Trépanier ont brûlé la chandelle par les deux bouts en multipliant les allers-retours entre la Rive-Sud, dans la région de Québec, et le centre urbain. « J’étais toujours coincée dans ma voiture, stressée, avec les filles derrière qui avaient faim, qui pleuraient… », se remémore la mère de famille. Ils ont donc choisi de se rapprocher de la ville, que leur cœur n’avait jamais quittée de toute façon. À leurs yeux, l’espace de vie qu’ils ont dû sacrifier en faisant ce choix, ils l’ont amplement regagné en qualité de vie.
Aujourd’hui, Mathieu Trépanier enfourche son vélo pour aller au travail pendant que les adolescentes du couple, Sarah et Juliette, partent à l’école; l’une à pied et l’autre en transport en commun. Marie-Andrée Roy, elle, travaille de la maison… à aider les entreprises à prendre le virage de la durabilité.
La famille profite des nombreux espaces partagés qui embellissent leur environnement immédiat : le boisé du parc Saint-Denys, le jardin universitaire Roger-Van den Hende, la piscine municipale, le marché public de Sainte-Foy, etc. Ils soutiennent les producteurs et commerçants locaux et ils ont développé un climat d’entraide naturelle avec leurs voisins.
Nous nous rendons service naturellement et sans calcul, et nous partageons des biens que chaque ménage n’a pas besoin de posséder.
Mathieu Trépanier, père de deux adolescentes qui a fait des choix structurants
Chez les Roy-Trépanier aussi, l’étiquette de « famille parfaite » n’est pas acceptée. Intégrer le transport actif aux habitudes familiales reste un défi, surtout dans les secteurs où les aménagements laissent peu de place aux piétons. Néanmoins, dans la maisonnée, tout le monde tient à participer à l’effort collectif; c’est pourquoi Mathieu Trépanier a décidé de s’impliquer au sein de son conseil de quartier. Une façon de rendre le milieu encore plus agréable pour les familles qui le choisissent.
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