Télé-Québec-Kebec Toujours plus de faits étonnants sur notre Québec

Avec une troisième saison tout aussi divertissante et étonnante que les précédentes, Kebec nous propose de plonger dans l’histoire fascinante de la province. À la barre de l’émission diffusée à Télé-Québec, une Noémi Mercier émerveillée et débordante de curiosité pose les questions qui nous brûlent les lèvres. Personnalités publiques telles que Manon Massé, Sarahmée et Robert Lepage, historiennes et historiens allumés et témoins privilégiés des évènements apportent un éclairage actuel sur une foule de sujets. Zoom sur quelques-uns des nombreux faits surprenants que nous réserve Kebec cette saison.

Coup de vieux

En Nouvelle-France, à peine 6 % de la population dépasse le cap des 60 ans.

Depuis 1850, l’espérance de vie des Québécois a presque doublé. Mais comment vit-on le vieillissement au Québec ? Janette Bertrand relate que les femmes ménopausées, ne pouvant plus procréer, ont longtemps été considérées comme n’étant « plus bonnes ». À l’inverse, chez les peuples iroquoiens, les femmes qui atteignaient ce stade de leur vie voyaient leur statut social enrichi et leur voix amplifiée dans les décisions concernant la nation. Vieillir : une malédiction ou une bénédiction ?

Catastrophes naturelles

Dans les années 60, la loto inondation est très populaire auprès des Beaucerons qui parient sur le moment de la crue des eaux.

Dès le 18^e siècle, la rivière Chaudière donne du fil à retordre aux premiers habitants qui s’établissent en Beauce. Les caprices de ce cours d’eau contribuent à forger le caractère des Beaucerons. Au milieu du siècle dernier, ils sont nombreux à participer à une loterie leur permettant de parier sur la date de la débâcle annuelle. Le jeu de hasard est si populaire qu’il devient un moyen de financement pour les organismes de la région.

La beauté à tout prix

Au début du siècle dernier, Montréal est le berceau de la chirurgie plastique.

Au tournant de la Première Guerre mondiale, l’Université McGill s’impose comme une pionnière dans le développement de la chirurgie plastique. L’établissement montréalais traite les « gueules cassées », ces soldats nécessitant une reconstruction du visage à leur retour du Vieux Continent. Quelques décennies plus tard, Montréal devient également une plaque tournante des implantations mammaires. Dans ces expérimentations de la première heure, les implants des patientes — ou cobayes — qui passent sous le bistouri sont composés de métaux, de plastique, de mousse et d’alliages divers !

Rivalité Montréal-Québec

À partir de 1830, la population de Montréal dépasse pour la première fois celle de Québec.

À quand remonte la rivalité légendaire entre Québec et Montréal ? Si celle-ci culmine au moment où est refusé le but d’Alain Côté pendant les séries éliminatoires de 1987 opposant les Nordiques aux Canadiens, la tension entre les deux villes gronde depuis belle lurette. À l’époque de la Nouvelle-France, Québec est la porte d’entrée du commerce maritime. La révolution industrielle et l’arrivée du chemin de fer viennent brasser les cartes, et Montréal ravit à la Vieille Capitale son statut de centre névralgique du commerce. Robert Lepage voit dans cette lointaine rivalité le symbole des tensions politiques et sociales qui divisent la province.

Neurones d’ici

Une arme bactériologique pouvant décimer toute l’humanité a été produite à Grosse-Île… avant de disparaître mystérieusement.

Encore méconnues, certaines découvertes québécoises ont pourtant changé le cours de l’histoire. Parmi elles, des recherches scientifiques menées secrètement à Montréal durant la Seconde Guerre mondiale conduisent à la conception de la bombe atomique larguée sur les villes de Nagasaki et de Hiroshima, au Japon. À la même époque, des chercheurs mettent au point, dans un laboratoire secret, suffisamment d’anthrax pour éradiquer l’humanité entière, selon l’historien Laurent Turcot. Une cargaison bactériologique qui n’a jamais été retrouvée…