Les mouches stériles élevées dans la bio-usine de Phytodata, à Sherrington, ne se contentent pas d’être coquettes. Derrière leur enrobage rose bonbon se cache une mission beaucoup plus sérieuse : permettre aux producteurs d’oignons de réduire leur empreinte écologique tout en augmentant leur productivité.

Qu’est-ce qu’un XTRA?

XTRA est une section qui regroupe des contenus promotionnels produits par ou pour des annonceurs.

La Mouche Rose en bref

Jocelyn Leclair se souvient du temps où ses champs d’oignons verts étaient particulièrement touchés par la mouche de l’oignon : « On avait de plus en plus de problèmes, et les insecticides qu’on utilisait étaient de moins en moins efficaces. » Une méthode novatrice hollandaise, proposée par Luc Brodeur, agronome pour Prisme, est alors venue piquer sa curiosité. Et si l’utilisation de mouches mâles stériles dans les champs pouvait régler en grande partie le problème ? Prometteuse, l’idée a donné naissance quelques années plus tard à la Mouche Rose. « On applique une poudre rose sur les mouches stériles pour pouvoir les différencier des autres mouches », explique Jocelyn Leclair, aujourd’hui président de la compagnie de recherche Phytodata.

Une technologie en plein envol

Utilisées en substitution aux insecticides, les mouches stériles permettent de lutter contre les insectes ravageurs tout en permettant aux producteurs maraîchers de réduire les risques sur la santé et l’environnement associés à l’utilisation d’insecticides. En 2010, un rapport accablant dénonçant la présence importante de pesticides dans certains cours d’eau du Québec permet à la Mouche Rose de prendre véritablement son envol. L’engouement est grandissant, et un appui financier pour l’achat de mouches stériles contribue à convaincre un plus grand nombre de producteurs d’emboîter le pas.

Juste dans la région, on a coupé l’utilisation d’insecticides de 4,5 tonnes par année. C’est énorme.

Jocelyn Leclair, président de Phytodata

Répondre à un besoin collectif

Après l’oignon, la Mouche Rose veut maintenant s’attaquer à un problème d’envergure au Québec : la mouche du chou. Cet insecte particulièrement ravageur dans les champs de crucifères entraîne une utilisation massive d’insecticides ayant des conséquences non négligeables sur la santé et l’environnement. Toutefois, à l’heure actuelle, il n’existe pas de mouche stérile produite de façon commerciale et destinée à la culture du chou. « Ce n’est pas du tout la même mouche à produire. On est à l’étape de la préproduction et on a besoin d’un coup de pouce », affirme le président de Phytodata.

Tout ce qui nous manque, c’est de l’espace pour pouvoir mettre en application ce qui est en laboratoire.

Jocelyn Leclair, président de Phytodata

Les raisons de croire en ce rêve

« On est proches du but, estime Jocelyn Leclair. En voyant la quantité phénoménale d’insecticides qu’on a réussi à éliminer dans les champs d’oignons, on devrait avoir un impact encore plus grand avec la mouche de chou stérile parce qu’il se fait beaucoup plus de crucifères que d’oignons au Québec », mentionne-t-il. La couleur de la mouche du chou n’est pas encore déterminée, mais parions qu’elle fera, elle aussi, une entrée remarquée sur le marché.

Cette initiative vous inspire ?

Exprimez votre soutien haut et fort ! En votant pour la Mouche Rose, vous permettez à cet organisme de se rapprocher de son rêve, tout en soutenant le développement durable.

Prenez note que la période de vote prend fin le 1er novembre 2020 à 23h59.

Votez pour ce finaliste

Découvrez les autres finalistes