Grandiose, la Basse-Côte-Nord s’étale sur un territoire vaste et accidenté. De Kegaska à Blanc-Sablon, 14 villages font l’âme de la côte, dispersés sur 400 km de littoral. Dans ce secteur parmi les moins densément peuplés au Canada, l’on s’y déplace par bateau ou par avion, car la route est inexistante. C’est seulement à l’hiver qu’une immense voie enneigée vient raccorder les communautés entre elles. Mais depuis novembre, la région compte sur une nouvelle route, numérique cette fois, et accessible en toute saison, qui permet de relier enfin ces villages éloignés au reste du monde.

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« Jusqu’à tout dernièrement, je pouvais passer une nuit entière à télécharger une vidéo de quelques secondes à peine. Maintenant, nous allons pouvoir célébrer chacun des anniversaires de nos petits-enfants en temps réel grâce à la haute vitesse », se réjouit Randy Jones, préfet de la MRC du Golfe-du-Saint-Laurent.

En effet, un vent d’optimisme souffle sur la côte alors que TELUS s’active à déployer un réseau Internet haute vitesse et cellulaire sur l’immense territoire de la région. Bien que les connectivités sans fil et numérique puissent sembler si accessibles pour la vaste majorité des familles et entreprises québécoises, les résidents de la Basse-Côte-Nord – ceux qu’on appelle les Coasters – doivent souvent se rabattre sur le bon vieux téléphone de maison ou sur les technologies satellites, dont les vitesses et capacités sont limitées, pour communiquer avec les gens de l’extérieur.

Le fossé numérique n’est pas un mythe

En Basse-Côte-Nord, les appareils électroniques dans les écoles accumulent la poussière par manque de connectivité, certains professionnels de la santé entrent encore leurs données médicales à la main dans les registres, et les patients sont souvent contraints de quitter les villages plusieurs jours pour se faire soigner. La région est menacée par le déclin démographique, le vieillissement et le manque de services.

 « La fracture numérique, ce n’est pas un mythe. Ici, les jeunes nous quittent parce que, sans la technologie, ils ne peuvent pas poursuivre leurs études et n’ont pas les mêmes chances que les autres de réussir dans ce monde de plus en plus connecté », affirme M. Jones.

La vice-présidente de TELUS, Solutions consommateurs et petites entreprises et Expérience client au Québec, Marie-Christine D’Amours, comprend bien les enjeux qui découlent du manque de connectivité en Basse-Côte-Nord. Elle s’est rendue dans la région et y a rencontré des jeunes qui ont dû mettre fin à leurs études afin de s’occuper d’un proche malade parce qu’ils n’avaient pas les outils numériques pour poursuivre leurs études à distance.

Toutefois, depuis le 15 novembre, plusieurs communautés situées entre Blanc-Sablon et Pakua Shipu peuvent enfin profiter d’Internet haute vitesse et de la téléphonie cellulaire. Les Coasters ont désormais tous les outils nécessaires pour perpétuer leur mode de vie et leurs traditions, tout en accédant enfin au reste du monde.

« En santé, en éducation et en économie, l’arrivée de la haute vitesse entraînera des avancées remarquables. Avec la télémédecine, médecins et patients pourront établir un véritable contact malgré la distance. Pour certaines communautés, les suivis des dossiers médicaux entreront dans l’ère numérique. Les villages seront en mesure d’attirer les précieux professionnels en éducation pour leurs jeunes », souligne Mme D’Amours.

Un exploit technologique

Implanter un tel réseau sur un territoire aussi vaste et vierge relève de l’exploit. Des équipes entières se déplacent en véhicules tout terrain pour construire les installations sur des sites difficiles d’accès, et de l’équipement est transporté par bateau ou par hélicoptère.

« Il s’agit pour TELUS de l’un des plus complexes, mais surtout des plus importants projets d’infrastructure numérique au nord du 49e parallèle. » - François Gratton, président de groupe TELUS et chef de la direction de TELUS Québec

Grâce à un investissement conjoint de plus de 23 M$ des gouvernements fédéral et provincial et de TELUS, les familles et entreprises de la région peuvent profiter d’une expérience de navigation similaire à celle offerte en centres urbains. Seize établissements publics, comme des écoles et des centres de santé, sont directement connectés à la fibre optique.

Pour Randy Jones, certaines communautés de la Basse-Côte-Nord sont un peu restées figées dans le temps. Au-delà d’une avancée technologique, la connectivité haute vitesse représente pour ses habitants une occasion de rester connectés aux êtres qui leur sont chers, mais aussi de s’ouvrir sur le monde.

« Contre vents et marées, les Coasters restent et perdurent grâce à leurs solides connexions humaines. À nous maintenant de saisir les occasions de la haute vitesse pour nous épanouir et partager la beauté de nos communautés au monde entier », déclare M. Jones avec enthousiasme.

 La Basse-Côte-Nord connectée grâce à l’un des meilleurs réseaux au monde

Pour réaliser ce défi, TELUS a privilégié la technologie sans fil LTE évoluée. Celle-ci est alimentée par un réseau de transport haut débit composé de 200 kilomètres de fibre optique et de l’un des écosystèmes micro-onde les plus vastes et évolués au monde. La technologie choisie était la mieux désignée pour desservir le territoire éloigné et sans route de la Basse-Côte-Nord qui s’étend sur 400 kilomètres le long du littoral. Non seulement le réseau LTE évolué permettra aux 5000 résidents et entreprises d’accéder à Internet haute vitesse à la maison et sur leur lieu de travail, mais il bonifie également la connectivité et la sécurité lors de leurs déplacements grâce à la téléphonie sans fil.

Entre 2013 et 2021, TELUS aura investi 300 millions de dollars pour brancher les régions de l’est du Québec à Internet haute vitesse.

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