Sans lui, nous n’aurions pas de voitures. Pas de ponts. Pas de tours de bureaux. Et pas de vélos ni de frigos ! C’est simple : le fer, qu’on trouve en abondance au Québec, est le plus important matériau de construction et d’ingénierie de la planète. Pour comprendre d’où il vient et comment on le transforme, suivons son parcours depuis un immense complexe minier exploité sur la Côte-Nord par ArcelorMittal jusqu’aux installations de Port-Cartier et de Contrecœur, en Montérégie.

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Il suffit de s’éloigner de la vallée du Saint-Laurent et des grands centres urbains pour découvrir l’ampleur des ressources naturelles qui composent la richesse du Québec : forêts à perte de vue, terres fertiles, lacs et rivières se comptant par millions. Et, sous la surface, un sol généreux en minéraux. Comme le fer, véritable force de la nature que l’on trouve en abondance sur notre territoire.

Avant d’être transformé en acier et en produits adaptés destinés à différents types d’industries, le fer doit tout d’abord être extrait du roc — ce qui présente tout un défi — puis passer par plusieurs étapes qui serviront à le fragmenter, le concentrer, le tamiser et le façonner en boulettes adaptées au transport. Un travail colossal, qui crée des milliers d’emplois au Québec et qui joue un rôle clé dans la valorisation des régions. La richesse du fer, c’est aussi ça !

Suivons la route du fer, véritable force de la nature.

EXTRAIT ICI

1. L’un des plus vastes gisements à ciel ouvert en Amérique du Nord

À la frontière du Québec et du Labrador, on trouve deux mines : celle de Mont-Wright, dont la superficie de 24 kilomètres carrés équivaut à 5 000 terrains de football, et celle de Fire Lake. Les deux sites emploient plus de 1 000 personnes, qui y travaillent 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 pour produire 26 millions de tonnes de concentré de minerai de fer par année.

2. Des équipements à la hauteur du défi

Pour extraire le fer, on fore des trous dans le roc, dans lesquels on insère de puissants explosifs. La roche fragmentée est ensuite chargée dans des camions géants par de puissantes pelles, capables de soulever plus de 100 tonnes de minerai d’un seul coup.

3. Concentration et transport ferroviaire

Les camions transportent les blocs de minerai jusqu’au concentrateur, où ils sont broyés en s’entrechoquant. Les particules de fer sont ensuite tamisées par vibration et isolées de résidus tels que la silice. Ce concentré est ensuite chargé dans des trains de 160 à 210 wagons — qui font de 1,7 à 2,2 km de long ! — afin d’effectuer un trajet de 420 km vers Port-Cartier, et ce, 4 à 5 fois par jour.

TRANSFORMÉ ICI

4. L’étape du bouletage

L’usine de Port-Cartier, sur la Côte-Nord, est l’une des plus performantes au monde dans sa catégorie. Le concentré y est réduit en poussière, filtré, liquéfié en matière boueuse, séché et mélangé à des additifs. La matière est ensuite façonnée par force centrifuge en boulettes d’oxyde de fer qui seront cuites à 1 350˚ C. On produit ainsi plus de 10 millions de tonnes de boulettes par année destinées au marché local et au marché international, et qui seront expédiées depuis le plus grand port privé au Canada.

5. La production de l’acier

C’est à Contrecœur, en Montérégie, que le fer est transformé en acier. Après avoir retiré les impuretés des boulettes, on les fait fondre dans les aciéries à des températures extrêmes avant d’y incorporer certains additifs. L’acier est ensuite coulé en différentes formes — comme des plaques, des barres, du fil tréfilé ou des lames de ressort — en fonction des besoins de différentes industries.

UTILISÉ ICI

6. Indispensable dans l’industrie automobile

Les usines de Contrecœur produisent des lames de ressort utilisées par l’industrie automobile pour la construction de camions légers et lourds. Il s’agit du plus important fabricant mondial d’acier entrant dans la fabrication de ce type de lames.

7.  Incontournable dans la construction et l’ingénierie

Il y a du fer du Québec dans nos constructions et nos habitations (sous forme de clous, de vis, de boulons et d’écrous qu’on trouve à la quincaillerie du coin) comme dans nos plus grandes réalisations. En raison de sa solidité à toute épreuve, on en trouve dans l’armature de projets majeurs comme le Centre Vidéotron, le métro de Montréal et le nouveau pont Samuel-De Champlain.

8. Omniprésent dans nos vies

Le fer est partout dans notre quotidien, de nos maisons à nos voitures en passant par nos électroménagers, nos outils, nos ordinateurs. Présent dans les infrastructures, les bâtiments industriels, les gratte-ciels, les hôpitaux et tous les moyens de transport, il est au service de notre collectivité. Et parce qu’il est indissociable de l’innovation scientifique et des nouvelles technologies — pour fabriquer des voitures vertes ou des éoliennes, par exemple — il est déjà inscrit dans notre futur. Et tout ça a commencé quelque part sur la Côte-Nord !

Recycler l’acier à l’infini

Les usines de Contrecœur transforment chaque année plus de 1 million de tonnes de ferraille en acier — un métal qui se recycle à l’infini —, ce qui en fait l’un des plus grands recycleurs du Québec. De plus, ses installations fonctionnent à l’hydroélectricité, une énergie propre et renouvelable.

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