Vous voyez les signatures de nos journalistes, éditorialistes, photographes et chroniqueurs. Or, des dizaines d’artisans de l’ombre travaillent chaque jour à soutenir le journalisme de qualité. Ils sont aux finances, aux ventes ou à la technologie et ont tous à cœur la mission de La Presse. Faites connaissance avec Grégory Janvier, spécialiste des opérations publicitaires.

Son travail

Mon travail consiste à déployer des stratégies de campagnes publicitaires numériques sur les différentes plateformes de la Presse. Nous sommes une équipe composée de six personnes (cinq spécialistes des opérations publicitaires web et un chef d’équipe). Nous travaillons étroitement avec les coordonnateurs ainsi que les représentants aux ventes. Nous avons plusieurs casquettes. Nous offrons par exemple un soutien auprès des représentants afin de les aiguiller sur les meilleures stratégies publicitaires à adopter. Également, nous nous focalisons sur la programmation des campagnes ainsi que leur optimisation. Enfin, nous sommes souvent impliqués sur des processus de réflexion pour tout ce qui concerne l’amélioration ou la création de nouveaux produits.

Sa passion du métier…

La publicité numérique (et globalement le web) est un milieu qui évolue très rapidement et qui profite de technologies avancées. Cette évolution constante est certainement la raison principale qui me motive chaque jour à travailler. Quand on travaille dans le domaine du web, il ne faut jamais tenir rien pour acquis. Il est nécessaire d’apprendre de façon continuelle, car les connaissances acquises sur l’année précédente sont, pour une part, obsolètes l’année suivante. Il n’y a donc aucun temps mort et j’ai toujours cette impression d’acquérir un nouveau savoir.

Contrairement à une entreprise plus traditionnelle où le service web occupe souvent une petite portion des dépenses budgétaires, La Presse a énormément investi pour sa transformation numérique.

Les enjeux auxquels nous sommes confrontés quotidiennement nous permettent de nous positionner auprès des grands joueurs du numérique. Pour une équipe d’Adop, c’est un beau rêve de voir une entreprise déployer autant de moyens pour y parvenir.

De plus, La Presse est une entreprise où il fait bon vivre. Chaque jour je suis enthousiaste de travailler avec mon équipe. Nous sommes très soudés et nous faisons tout pour maintenir une excellente ambiance entre nous. Personnellement, je me considère chanceux.

Un peu comme Obélix qui tombe dans la potion magique par accident, j’ai découvert ce métier tout à fait par hasard.

Vers l’âge de 14 ans, je participais activement à animer une communauté de jeunes internautes sur un site français très connu à l’époque. J’avais un rôle de modérateur et d’animateur. J’étais là pour faire respecter la Netiquette, mais aussi pour divertir. De là m’est venue l’idée de créer plusieurs sites. C’est au détour de quelques pensées que m’est venue l’idée de monétiser mes sites. Je me suis donc intéressé à la publicité numérique de cette façon (tout à fait différente de celle d’aujourd’hui).

J’ai donc passé mon adolescence à créer des sites, apprendre quelques notions techniques, tester, me tromper, recommencer, etc.

Arrivé à l’âge adulte, j’ai naturellement appliqué pour un poste de Traffic manager. Je n’ai absolument pas parlé de mes études ni de mon expérience professionnelle, mais simplement de mes sites web ainsi que de mes stratégies de monétisation. Voilà comment j’ai obtenu mon premier poste dans le domaine. Je savais déjà que cela me plaisait. Et je continue 10 ans après.