(Helsinki) La première ministre sortante de Finlande, Sanna Marin, a annoncé mercredi son divorce de son mari, un mois après sa défaite aux élections législatives.

« Nous avons déposé notre demande de divorce ensemble. Nous sommes reconnaissants pour les 19 ans passés ensemble », a déclaré la dirigeante de 37 ans sur son compte Instagram.

Elle et son futur ex-conjoint Markus Räikkönen, avec qui elle a une fille de 5 ans, sont « toujours meilleurs amis », a-t-elle assuré.

Après sa défaite électorale début avril, Sanna Marin avait annoncé qu’elle quitterait la tête du parti social-démocrate en septembre pour redevenir simple députée, balayant aussi les spéculations sur un gros poste international.

Évoquant le « grand honneur » de mener le gouvernement depuis trois ans et demi, celle qui est devenue une figure internationale reconnue au cours de son mandat a aussi confié « des moments exceptionnellement difficiles ».

« Je dois franchement admettre que ma propre endurance a été mise à l’épreuve durant ces années », a-t-elle expliqué.

« J’espère que j’aurai une vie un peu plus calme, avec ces responsabilités derrière moi ».

Sa défaite électorale a marqué un coup d’arrêt pour l’ascension éclair de celle qui était devenue fin 2019 la plus jeune première ministre du monde, à 34 ans seulement.

Elle avait fait les gros titres du monde entier en dirigeant une coalition menée par cinq femmes, toutes âgées de moins de 35 ans.

Mme Marin s’était ensuite construit une stature internationale en menant avec succès son pays à travers la pandémie de COVID-19 et l’adhésion historique de la Finlande à l’OTAN.

Décrite comme une « première ministre rock star », elle divise davantage dans son pays, où elle a été critiquée pour la détérioration des finances publiques et l’inflation.

Elle avait aussi attiré l’attention des tabloïds en août 2022, lorsque des vidéos d’elle faisant la fête de façon déjantée avec des amis avaient fuité en ligne.

L’incident lui avait valu des critiques sur son exercice du pouvoir, mais aussi de nombreux soutiens face à des attaques jugées misogynes.