J'ai ri ce matin en lisant ce matin cet article de mon collègue de La Presse Richard Labbé sur les états d'âme de Guy Carbonneau. Si je comprends bien, l'entraîneur semble regretter que les médias montréalais ne traitent pas le Canadien comme ceux de Dallas traitent les Stars. La comparaison ne tient pas debout, comme le souligne Richard :

La réalité, c'est que le Canadien est le club numéro un de sa ville. Comme les Cowboys à Dallas ou les Yankees à New York. Et le Canadien doit lui aussi composer avec des commentaires médiatiques «qui n'ont rien à voir avec le jeu», pour emprunter la phrase à Carbo.

À New York, les médias viennent de passer la semaine à commenter le coup de fusil du receveur Plaxico Burress. Pas besoin de vous dire que la dernière victoire des Giants est passée loin derrière.

En fait, les médias new-yorkais n'en ont pas fini avec l'affaire Burress, comme l'illustre la une du Daily News ce matin. Accusé de possession d'arme à feu, le héros du dernier Super Bowl pourrait écoper une peine de prison de trois à 15 ans.

Et ne parlons pas des potins sur la vie privée d'Alex Rodriguez, Derek Jeter et autres sportifs new-yorkais, qui font les choux gras de la Page Six du New York Post.

New York n'est évidemment pas Montréal, mais la comparaison pourrait permettre à Carbo d'apprécier davantage sa situation privilégiée.