En route vers le Mexique, où elle effectue sa première visite en tant que chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton a reconnu la part de responsabilité de son pays dans la guerre sanglante que se livrent les cartels pour le contrôle du trafic de la drogue au sud de la frontière des États-Unis. Je cite une de ses déclarations :

«Notre insatiable demande de drogues illégales alimente le trafic de stupéfiants. Notre incapacité à mettre un terme à la contrebande d'armes (des États-Unis au Mexique) contribue à la mort de policiers, soldats et civils.»

La visite de l'ex-première dame survient au lendemain de l'annonce d'une nouvelle stratégie américaine pour le Mexique. Celle-ci consiste notamment en l'envoi de renforts policiers et judiciaires à la frontière mexicaine pour éviter un débordement de la violence due aux cartels.

Comme on peut le lire dans cet article publié aujourd'hui à la une du New York Times, le Mexique pourrait causer de sérieux maux de tête à l'administration Obama.

(Photo AFP)