Le chroniqueur du Washington Post Thomas Boswell se penche aujourd'hui sur les échecs aussi lamentables que répétés des Capitals en séries éliminatoires de la Ligue nationale de hockey dans cet article dont je traduis un extrait :

Les Capitals de Washington ont fait face à l'effrayante perspective de l'échec - et échoué de façon spectaculaire - aussi souvent qu'aucune autre équipe sportive dans les 30 dernières années.

Mais ils n'ont jamais eu la chance d'échouer de façon aussi lamentable que ce soir au Centre Verizon. Avant de pouvoir éviter un tel sort dans le sport, vous devez le reconnaître et y faire face. Vous ne pouvez balayer la chose sous le tapis.

Au cours des 25 dernières années, les Capitals ont gaspillé des avances de deux matchs dans les séries éliminatoires à six reprises. Dans chacune de ces séries, ils sont descendus en vrille, perdant soit trois ou quatre parties d'affilée.

Mais si les Caps claquent une avance de deux matchs pour la septième fois, cette fois contre les Canadiens de Montréal, ils créeront un précédent. Jamais une équipe classée au premier rang n'aura bousillé une avance de 3-1 contre une équipe classée au huitième rang.

D'ordinaire, cette chronique se tient à mille lieues des pep talks. Mais, pour tout dire, j'en ai ras-le-bol de cette histoire dans laquelle les Caps tiennent le rôle de chokers. C'est une histoire plus que vieille, plus que triste, et plus qu'injuste. En bout de ligne, aucune réponse - commisération, blâme ou comédie - n'est appropriée.

Ignorez les défaites des Caps lors des septièmes parties à domicile des deux dernières saisons. Aussi douloureuses furent-elles, ces défaites n'ajoutent rien à la douleur des amateurs. Retournez en 2003, 1996,1995, 1987 et 1985 pour éprouver de la peine. J'ai relu mes chroniques écrites après chacune de ces éliminations. C'est incroyable : six saisons qui ont fini avec un total combiné de 20 défaites d'affilée, dont 12 à domicile, après avoir pris des avances de 2-0 ou 3-1.

(Photo Reuters)