Dans une chronique publiée dans le Wall Steet Journal, Karl Rove, ex-conseiller de George W. Bush, exprime aujourd'hui son regret de ne pas avoir réfuté en 2004 les allégations des adversaires démocrates du 43e président selon lesquelles celui-ci a menti à propos des armes de destruction massive en Irak pour justifier l'invasion de ce pays. Il s'agit, selon lui, de sa «plus grande erreur à la Maison-Blanche», un manquement qui a nui aux États-Unis. Je cite la conclusion du texte de Rove, qui coïncide avec le septième anniversaire d'un discours de l'ancien sénateur du Massacushetts Edward Kennedy contre l'intervention américaine en Irak :

«Nous savons que le président Bush n'a pas trompé intentionnellement la nation. Saddam Hussein a été déposé et pendu pour ses crimes. L'Irak est une démocratie plutôt qu'un ennemi de l'Amérique. Al-Qaeda a encaissé des revers importants dans "le pays entre les deux fleuves". Mais les démocrates ont perdu plus qu'une élection en 2004. En racontant mensonge après mensonge, semaine après semaine, plusieurs ont perdu leur honneur et noirci leurs réputations.»