Andrew Sullivan répond ici à la critique de Barack Obama formulée par le chroniqueur du New York Times Frank Rich dans un article auquel j'ai fait allusion dans le billet précédent. Je cite le blogueur dans le texte en en remerciant davidsonstreet pour sa traduction :

«J'estime que tout cela est profondément injuste. J'ai une idée claire de ce qui compte vraiment pour le président, et il suffit d'examiner ses deux premières années de mandat pour s'en assurer. Jusqu'à présent, l'attitude de non-provocation raisonnée dans laquelle il s'est campé a permis d'empêcher une deuxième grande dépression, de sauver Détroit, de renflouer les banques, d'isoler radicalement le régime de Téhéran, de mettre l'attitude de Netanyahu en évidence, de décimer la hiérarchie intermédiaire d'Al-Quaïda au Pakistan et en Afghanistan, de retirer les troupes d'Irak dans les délais prévus, de nommer deux juges à la Cour suprême et de diminuer le taux de chômage d'un point ou deux grâce au plan de relance économique; cette attitude est également responsable d'une augmentation des salaires des travailleurs, d'une période de grande croissance pour le marché et de profits records pour les entreprises et elle lui a permis de contrôler le GOP, toujours enivré par son projet idéologique délirant consistant à se rapprocher encore plus des blancs évangélistes d'un certain âge massés derrière Sarah Palin... Sans oublier les soins de santé universels - la quête pour le Saint-Graal entreprise par les démocrates il y a des décennies...

Ah oui : c'est l'attitude mesurée d'Obama qui est la cause de tout ce désastre, non?»