L'économie américaine a progressé à un rythme annuel de 1,5% durant le deuxième trimestre de 2012, une cadence poussive que peu d'économistes voient changer d'ici la fin de l'année.

Sur le plan politique, cette nouvelle aura pas mal plus d'impact que les gaffes londoniennes de Mitt Romney. Toute croissance inférieure à 2% est insuffisante pour réduire le taux de chômage aux États-Unis, qui s'élevait à 8,2% le mois dernier.

À l'approche de l'élection présidentielle, ni la Maison-Blanche ni le Congrès ni la FED ne devraient mettre en place des mesures pour stimuler l'économie.