«Je commence à m'inquiéter. Lorsque Clinton voyagera, elle aura besoin de deux avions - l'un pour elle et son entourage et un autre pour ses casseroles». Rand Paul faisait récemment cette blague pour parler des «scandales» qu'Hillary Clinton devra traîner selon lui au cours de sa campagne présidentielle. Mais si la démocrate était une candidate teflon?

La question se pose après la publication d'un nouveau sondage New York Times/CBS News selon lequel le pourcentage des Américains qui ont une bonne opinion d'Hillary Clinton et qui la voit comme une dirigeante forte a augmenté de 9 et 8 points de pourcentage depuis la fin de mars. Ces résultats laissent donc croire qu'elle n'a pas souffert des révélations sur son utilisation d'un compte courriel personnel à titre de chef de la diplomatie américaine et sur les conflits d'intérêts éventuels entre la Fondation Clinton et son rôle à la tête du département d'État.

Mais Clinton ne doit pas se réjouir trop vite. Un sondage Wall Street Journal/NBC News publié hier donne un autre son de cloche. Selon ce baromètre, le pourcentage des Américains qui ont une mauvaise opinion d'elle a augmenté de 6 points de pourcentage depuis mars.

La démocrate peut évidemment se consoler en constatant que même ce sondage la crédite d'une avance sur tous les aspirants républicains. Fait étonnant, c'est Rand Paul et non Jeb Bush, Scott Walker ou Marco Rubio qui obtient le meilleur score contre elle (le sénateur du Kentucky accuse un retard de trois points).

Faut croire que Paul est plus populaire dans l'ensemble de l'électorat qu'au sein du Parti républicain.

Mais il se trompe peut-être sur les casseroles d'Hillary Clinton...