À un mois de l'investiture de son successeur, Barack Obama a fait plaisir aux environnementalistes (et enragé ses adversaires) en bloquant indéfiniment les forages d'hydrocarbures dans de vastes zones de l'Arctique et de l'Atlantique. Il a complété ainsi une démarche semblable de son ami canadien Justin Trudeau.

Le président démocrate a invoqué une disposition d'une loi remontant à 1953 pour agir unilatéralement. Il a dit vouloir préserver les écosystèmes de l'Arctique et réduire la dépendance aux énergies fossiles qui contribuent aux changements climatiques.

«Les États-Unis n'agissent pas seuls aujourd'hui», a affirmé la Maison-Blanche dans un communiqué en soulignant la décision du gouvernement Trudeau d'interdire l'octroi de licences pour le pétrole dans l'Arctique. «Avec le Canada, nous envoyons un puissant message et renforçons notre engagement de travailler ensemble.»

Selon cet article du Washington Post, il n'est pas clair que le Congrès pourra renverser la décision d'Obama. Chose sûre, la question sera débattue devant les tribunaux et sur la place publique.