J'avoue bien humblement avoir du mal à concilier certains propos dissonants tenus par les responsables et élus américains concernant la Syrie à la suite des frappes ordonnées par Donald Trump contre une base aérienne de ce pays :

Nikky Haley, ambassadrice des États-Unis auprès de l'ONU :

«Il n'existe aucune option où une solution politique pourrait intervenir avec Assad à la tête du régime.»

Rex Tillerson, secrétaire d'État américain :

«Une fois que la menace de l'EI aura été réduite voire éliminée, je pense que nous pourrons alors tourner notre attention directement vers la stabilisation de la situation en Syrie.»

Marco Rubio, sénateur républicain de Floride :

«Évidemment, je pense que l'objectif (...) était la destruction de cette base aérienne.»

Donald Trump, président des États-Unis :

«La raison pour laquelle vous ne ciblez pas les pistes de décollage en général est qu'elles sont faciles et peu chères à réparer.»