Une start-up néerlandaise vendant des articles à la pièce sur internet a indiqué jeudi avoir signé un accord avec trois quotidiens américains, le Wall Street Journal, le New York Times et le Washington Post, proposant des quotidiens anglophones pour la première fois sur son «kiosque en ligne».

«C'est un grand honneur de voir trois des quotidiens les plus importants au monde travailler avec nous», a déclaré l'un des fondateurs de Blendle, Alexander Klöpping, cité dans un communiqué.Blendle, fondé en 2013 et disponible depuis avril pour les utilisateurs néerlandais, propose l'achat d'articles «à la pièce» sur internet, par opposition à l'achat d'un journal entier.

Le prix de vente, quelque 20 cents en moyenne par article, est déterminé par le média producteur. La société Blendle prend une commission équivalente à 30% du prix de vente.

Jusqu'à présent, Blendle disposait uniquement dans son catalogues d'articles de quotidiens et magazines néerlandais et belges, ainsi que d'articles du magazine The Economist.

Blendle «est une grande addition à nos propres offres d'abonnements en proposant au lecteur de payer par article en tant qu'alternative à un abonnement complet», a déclaré Katie Venneck-Smith, en charge des clients chez Dow Jones, qui possède le Wall Street Journal.

Le New York Times et le géant allemand des médias Axel Springer avaient investi trois millions d'euros dans Blendle en octobre.

Les trois quotidiens américains seront disponibles «rapidement» pour les 220 000 utilisateurs de Blendle, qui compte s'étendre dans d'autres pays cette année.

La presse papier a beaucoup souffert ces dernières années de la disponibilité de contenus, généralement gratuits, sur internet. La plateforme Blendle s'inscrit dans la recherche de solutions visant à générer sur internet les bénéfices qui ne sont plus réalisés grâce aux versions papier.