Le fondateur et président exécutif du conseil de Fiera Capital a vendu cette semaine pour 1,3 million de dollars d’actions du gestionnaire d’actifs montréalais.
Jean-Guy Desjardins a vendu mardi un bloc de 135 588 actions. Il a obtenu un prix unitaire de 9,25 $. La transaction a été réalisée à des fins de planification successorale.
Bien que Cogeco n’ait apparemment pas été impliquée dans la série de développements entourant la vente possible de Freedom Mobile/Shaw Wireless, l’analyste Aravinda Galappatthige, de Canaccord, soutient qu’il n’est pas « irréaliste » de croire que Cogeco pourrait jouer un rôle dans ce dossier dans le cadre, par exemple, d’une coentreprise. Les licences (spectre) détenues par Cogeco, dans la région de Toronto notamment, pourraient faire de Cogeco un « précieux partenaire » pour l’éventuel acquéreur de Freedom, selon lui.
« Qu’il y ait une récession ou non ne change pas grand-chose quand on détient de solides entreprises pour le long terme, car elles profitent des récessions pour se renforcer vis-à-vis leurs concurrents », souligne le gestionnaire de portefeuille Stéphane Préfontaine, de la firme Préfontaine Capital, dans sa lettre trimestrielle publiée cette semaine.
« Plus significatif est de savoir s’il y aura une période de stagflation de plusieurs années ou non, comme dans les années 1970. Personne ne peut répondre à cela avec un degré suffisant de certitude pour que cela soit utile. »
En baisse de près de 40 % depuis son sommet de l’an passé, la capitalisation boursière de Stella-Jones atteint aujourd’hui 2 milliards, et l’analyste Maxim Sytchev, de la Financière Banque Nationale, se demande si la fermeture du capital est envisageable. Dans une note publiée en milieu de semaine, il lance l’idée d’un rachat par les dirigeants (management buyout) avec l’appui, par exemple, d’une caisse de retraite.
La Financière Banque Nationale a retiré jeudi sa suggestion d’achat sur le titre de Cogeco Communications. L’analyste Adam Shine estime que l’action de l’entreprise québécoise de télécommunications semble bon marché, mais que les occasions sont plus attrayantes ailleurs dans le secteur. L’exercice financier 2023 pourrait être une autre année de transition, selon lui. Ils ne sont plus que 4 analystes sur 10 à proposer l’achat.
Les défis à relever à court terme dans le transport aérien ont créé une occasion d’acheter le titre d’Air Canada, selon Matthew Lee, chez Canaccord, et il recommande désormais l’action de l’entreprise montréalaise. Dans une note publiée mardi, cet analyste souligne que le récent repli du titre est exagéré et que les investisseurs ayant un horizon à long terme seront récompensés. Onze des 15 analystes qui suivent le titre suggèrent maintenant d’acheter.
Le modèle d’affaires du franchiseur montréalais MTY est notamment basé sur les acquisitions, et les experts de la CIBC disent ne pas en attendre d’ici la fin de l’année. Un autre analyste prévient qu’il faut anticiper que les consommateurs dépenseront moins d’ici la fin de l’année dans le contexte économique actuel. C’est notamment pourquoi Derek Lessard, de la TD, croit que le titre risque d’osciller dans une fourchette de prix à court terme.
La société biopharmaceutique montréalaise Theratechnologies a dévoilé cette semaine des résultats d’études prometteurs et annoncé avoir sécurisé du financement pour soutenir la poursuite de ses essais cliniques en oncologie.
La menace liée à une future baisse des ventes d’essence est « réelle » chez Couche-Tard au fur et à mesure que les gens se tournent vers les véhicules électriques, souligne Gestion Palos dans sa lettre financière hebdomadaire.
« La période de 15 à 30 minutes requise pour recharger une batterie devrait cependant amener les propriétaires de véhicules électriques à passer plus de temps à l’intérieur des magasins. Il s’agit d’une opportunité pour bonifier l’offre de produits, offrir une meilleure expérience de magasinage ou ajouter de la restauration rapide ou des services qui ne fonctionnent pas dans le modèle traditionnel du dépanneur », indique Palos.
Moody’s a relevé vendredi l’évaluation de Bombardier en soulignant notamment le progrès réalisé par le constructeur montréalais de jets d’affaires en ce qui concerne le désendettement et l’amélioration de sa performance financière.
La firme Credit-Suisse a retiré lundi sa recommandation d’achat sur le titre du producteur québécois d’énergie renouvelable Boralex.
Les titres québécois de Gildan, Cogeco, Goodfood, Bombardier, Lassonde, Theratechnologies, Guru, mdf commerce, Transat, Dorel et Nuvei ont tous touché cette semaine un nouveau plancher des 52 dernières semaines à la Bourse de Toronto.
À l’opposé, ceux d’Uni-Sélect et de Molson Coors ont atteint durant la semaine un sommet des 52 dernières semaines.