Les autorités équatoriennes ne disposent toujours d'aucun indice qui confirmerait les informations faisant état d'un massacre entre communautés indigènes en Amazonie, a déclaré samedi le président équatorien Rafael Correa.

«On parle de 18 morts, d'autres ont dit 30 morts, mais jusqu'à présent on ne trouve aucun cadavre», a expliqué M. Correa dans un communiqué.

Vendredi, le président de la communauté Waorani, Cahuetipe Yeti, a affirmé à l'AFP que des membres de cette ethnie avaient attaqué une autre communauté, celles des Taromenane, et avaient fait «plus de 30 morts».

La veille, le vice-président de la communauté Waorani, Gilberto Nenquimo, avait évoqué un bilan de 18 morts dans cette attaque qui aurait eu lieu dans la province d'Orellana, dans l'est de l'Équateur.

Selon des informations citées par le président Correa, l'attaque aurait eu pour motif de venger l'assassinat le 5 mars par des Taromenane de deux anciens de la communauté Waorani.

Les autorités enquêtent, a indiqué M. Correa.

Des survols de la région ont été prévus pour rechercher des indices d'un éventuel massacre. Une expédition terrestre partie vendredi pour la zone supposée de l'attaque a été suspendue samedi en raison de la difficulté du terrain, a indiqué le ministère de la Justice sur son compte Twitter.