L’utilisation de la donnée à La Presse a connu une forte croissance durant les 10 dernières années. Pour en assurer la gestion, c’est à Floran Thoumelin et l’équipe de science de la donnée qu’on a confié cet important mandat. Il y a quatre ans, il a officiellement rejoint La Presse en tant qu’ingénieur de données avant d’évoluer au poste de directeur principal.

Tout comme Floran, la science de la donnée à La Presse a beaucoup progressé. « Il y a quelques années, une petite analyse de données pouvait prendre des jours ou des semaines à produire. Aujourd’hui, on est capable d’en sortir plusieurs dans la même journée », indique celui dont l’histoire avec La Presse a commencé à titre de consultant.

Le terrain que couvre son équipe est vaste. Au quotidien, ils ont accès à une immense base de données grâce à des outils de pointe, qui bénéficie à l’ensemble des services qui composent notre organisation.

« L’équipe de science de la donnée contribue avant tout à apporter une vision claire sur nos opérations, et donc une aide à la prise de décision, notamment à travers les nombreuses analyses que nous fournissons à l’ensemble de l’organisation grâce à la manipulation des données que nous collectons », nous explique Floran.

Étant un pilier central du bon fonctionnement de notre média, le Service de science de la donnée est amené à collaborer avec l’ensemble des équipes sur une base quotidienne. Ce qui nécessite une bonne compréhension des besoins de tous.

« Puisque nous sommes au service de l’organisation au complet, il est important de faire preuve d’empathie et d’avoir la capacité à vulgariser pour faire face aux enjeux et problématiques des autres services », ajoute-t-il.

Devant jongler avec de nombreux projets en simultané, Floran a donc pour rôle de mettre de l’ordre dans les idées et de guider les membres de son équipe.

« J’ai pour mission d’amener mon équipe à contribuer et à soutenir efficacement les grandes priorités de l’organisation, notamment en créant la feuille de route des projets technologiques de données, et en assurant sa bonne conduite ».

Contribuer à une expérience unique

Étant un média d’information accessible et gratuit pour tous, La Presse rejoint mensuellement près de 4 millions de personnes sur ses plateformes. Notre bassin de lecteurs est donc composé d’individus dont les intérêts sont variés.

À La Presse, on se distingue entre autres par notre capacité à couvrir toute sorte de secteurs. Pour pousser l’expérience utilisateur encore plus loin, Floran et ses collèges s’affairent « à développer et à mettre à disposition des algorithmes d’intelligence artificielle permettant d’apporter une expérience de plus en plus personnalisée à nos lecteurs ».

Il donne en exemple les nombreuses notifications personnalisées qui ciblent des contenus selon des intérêts spécifiques, afin qu’ils demeurent informés de l’actualité qui les interpelle.

Ayant accès à plusieurs renseignements sur nos lecteurs, ils s’assurent également de mettre en place des balises afin de protéger leur vie privée. Cette pratique est essentielle dans leur travail et occupe beaucoup leur quotidien. C’est d’ailleurs un des aspects de son rôle que Floran apprécie particulièrement.

« L’éthique est une valeur importante à l’interne, notamment dans l’utilisation des données. Rendre possible l’utilisation des technologies de pointe, en respectant la confidentialité des données de nos lecteurs, dans un média historique comme La Presse, c’est vraiment passionnant! », affirme-t-il.

Du côté de la publicité, son équipe s’occupe entre autres « de proposer à nos clients la meilleure expérience d’achat publicitaire possible, tout en maintenant le respect de l’expérience de lecture et la confidentialité des données de nos lecteurs ».

L’esprit d’équipe

Fait fascinant que Floran nous a dévoilé sur lui : dans une autre vie, il a également fréquenté l’univers du jeu vidéo… de manière professionnelle.

« Pendant quelques années, j’ai évolué dans une équipe de jeux vidéo professionnelle. Grâce à l’e-sport, j’ai eu la chance de visiter beaucoup de pays ainsi que de développer un vrai amour pour le travail et la compétition en équipe. Je n’oublierai définitivement jamais cette période de ma vie. Une grande partie de ce que je suis aujourd’hui s’est forgée à ce moment », raconte-t-il.

Le travail d’équipe fait donc partie intégrante de sa personnalité. Et Floran ne tarit pas d’éloges envers ses collègues, avec qui il a développé des liens forts au fil des années.

« Arriver tous les matins au bureau, en se sentant entouré de personnes aussi passionnées que compétentes, c’est vraiment un luxe. Je dis souvent que c’est un des aspects les plus prenants à La Presse, dans le bon sens du terme, car ça demande de constamment se mettre à niveau pour pouvoir suivre le groupe! »

Sache que ce sentiment est partagé, cher Floran.