Arrivé à La Presse en 2015, Maxime-Olivier Leclerc a gravi plusieurs échelons avant d’œuvrer comme conseiller publicitaire aux ventes nationales. Il n’a toutefois pas fait ses premières armes dans le milieu des médias pour le service des ventes : il avait d’abord fait des études en cinéma pour devenir critique. Mais, son intérêt pour le monde des affaires s’est rapidement manifesté dès sa première expérience professionnelle.

« J’étais plus intéressé au modèle d’affaires, au marketing qui entourait les campagnes et aux relations qu’on devait maintenir avec les partenaires d’affaires », explique-t-il.

L’industrie des médias demeurait toutefois un univers qui l’attirait. Après un retour aux études en administration à HEC, il a donc continué sur cette lancée.

« J’avais le goût de travailler dans les médias. Les agences c’est un autre rythme aussi. J’ai eu une opportunité à La Presse de voir un peu l’univers de la pub comme coordonnateur. Finalement, c’est une belle aventure. Je ne pensais pas me rendre où je suis 8 ans plus tard. »

Comme conseiller publicitaire, Maxime-Olivier est le point de contact des annonceurs, composés de petites ou de grandes entreprises qui souhaitent acheter de la publicité sur nos plateformes. Son rôle est donc de faire croître les revenus publicitaires en entretenant des relations d’affaires saines avec ceux-ci et en coordonnant tous les éléments nécessaires afin de bien les conseiller sur leurs placements média. « Je vais ensuite chercher ce dont j'ai besoin à l'interne avec l'équipe de recherche et de création pour bâtir une stratégie, précise-t-il. On dit ça parfois à la blague, mais on est comme des petits chefs d'orchestre! ».

L’importance d’innover

Les défis avec lesquels les médias indépendants doivent composer au quotidien sont nombreux, notamment la santé fragile de l’industrie, la compétition inégale et la désinformation. Et leurs impacts, ils sont ressentis dans tous les secteurs.

« Les modèles d’affaires ont complètement changé dans le monde des médias. Les salles de presse peinent à demeurer vivantes et il faut désormais se « battre » contre des joueurs aux revenus presque infinis comme Meta, Google, etc. », souligne Maxime-Olivier. La bonne nouvelle, « c’est qu’il n’y a jamais eu autant de lecteurs de La Presse. C’est ce qui nous pousse à continuer d’innover et à y croire au quotidien. »

Dans le paysage médiatique québécois, La Presse se démarque par un modèle d’affaires qui repose sur la diversification des revenus (la publicité, les dons et les programmes gouvernementaux) afin de supporter sa mission d’offrir une information de qualité accessible et gratuite pour tous. Le passage à une structure à but non lucratif a donc permis l’ajout du programme de dons, qui a généré un fort engouement auprès de nos lecteurs, mais aussi de nos partenaires.

« Le programme de dons a vraiment dépassé nos attentes. Ça vient montrer que nos lecteurs aiment La Presse et vont continuer à la lire », soutient Maxime-Olivier. Selon lui, cet engagement se reflète également chez les annonceurs, « qui croient à la mission de La Presse assez pour investir en placements sans qu’on fasse des approches. Cet engouement-là, c’est la preuve que La Presse fait un bon travail ».

Un autre aspect qui nous démarque, c’est notre équipe de recherche chevronnée, qui récolte et analyse l’information sur notre lectorat à l’aide de plusieurs outils, dont des sondages.

« Toutes les innovations qu’on a faites dans les dernières années, autour de la donnée surtout, ça nous permet d’être hyper efficaces », affirme-t-il. Étant amené à collaborer étroitement avec cette équipe, Maxime-Olivier peut donc se faire aiguiller sur les habitudes des lecteurs et leurs intérêts, des informations précieuses pour les annonceurs, ce qui l’aide grandement dans son travail.

Un quotidien bien rempli

De nature extravertie, Maxime-Olivier se nourrit de la présence des gens et de ses interactions. Une chose dont il ne manque pas, autant dans son travail que dans sa vie personnelle.

Avec son mode de vie plutôt actif, il a longtemps fait une place au sport dans son quotidien. Dans les dernières années, l’ancien nageur a par ailleurs échangé son maillot pour des souliers de course.

« J’ai commencé en faisant, une course, deux, puis trois… et je me suis mis aux marathons, raconte-t-il. Comme j’étais un nageur et que je courais bien, je me disais qu’il manquait juste le vélo. Donc j’ai commencé les triathlons aussi. Ma première course à vie, c’était un demi-marathon et mon premier triathlon, c’était un demi-Ironman. »

Bien qu'il ait fait une pause de la course de compétition, le père de jeunes jumeaux n’est pas pour autant moins actif : « Je cours après mes enfants maintenant et ça me tient quand même en forme! », plaisante-t-il.