En 2021, Anthony s’est joint à notre équipe de connaissance consommateur qui constitue essentiellement notre cellule de recherche au sein de l’organisation. Avec ses collègues, il est impliqué dans plusieurs projets d’envergure, qui permettent aux différents services de bâtir leurs priorités stratégiques d’après les rétroactions reçues des lecteurs à l’aide de sondages. Ce n’est pas une tâche simple, mais notre spécialiste relève le défi avec brio.

En entreprenant cette aventure professionnelle, Anthony voulait contribuer à faire un changement dans la société. Il a trouvé en la mission de La Presse une façon de concrétiser cette volonté, puisqu’il croit fermement en l’importance des médias et de l’information de qualité accessible et gratuite pour tous.

« La Presse est un média que j’estime grandement, et de travailler à l’atteinte de sa mission est tellement gratifiant », soutient-il.

Au-delà d’avoir été attiré par le mandat que s’est donnée l’organisation, il y a beaucoup d’aspects qu’il apprécie de son travail. Il mentionne notamment la proximité avec le lecteur :

« La mission de mon équipe est d’amener La Presse à avoir une vision stratégique centrée sur le lecteur, et c’est ce que je préfère de mon travail ; nous nous assurons non seulement de comprendre les besoins du lectorat, mais également de répondre à ses attentes en tant que média. »

Anthony et ses collègues de la connaissance consommateur aiguillent également les équipes en orientant les recherches sur des aspects spécifiques, par exemple les habitudes de lecture, le profil de notre lectorat ou encore les tendances de l’industrie.

« D’une part, nous outillons le Service des ventes afin qu’ils soient en mesure de maximiser les revenus publicitaires de l’entreprise en répondant aux besoins des annonceurs, et d’une autre part, nous guidons l’entreprise dans ses diverses décisions d’affaires en lui fournissant de la donnée sur nos lecteurs », note-t-il.

À l’écoute des lecteurs

Pour assurer la pérennité de notre mission, nous devons avant tout être à l’écoute de nos lecteurs. Plusieurs outils sont ainsi développés et coordonnés par Anthony et son équipe, dont des sondages, des groupes de discussion et des tests utilisateurs.

« Nous essayons de comprendre quelles sont les habitudes des Québécois pour s’informer et comment La Presse peut s’assurer d’y répondre le mieux, dans l’objectif d’optimiser nos plateformes », indique-t-il.

Comme La Presse évolue dans une structure à but non lucratif, un grand volet de la recherche est également axé sur les donateurs. Il donne en exemple l’un de ses mandats coup de cœur des derniers mois : la croissance du programme philanthropique.

« Nous voulions comprendre pourquoi les lecteurs de La Presse donnent ou ne donnent pas et comment était perçu le programme de dons par les donateurs actuels. Les constats qui ont découlé des groupes de discussion et des sondages ont servi d’outils pour les équipes et, je crois, ont contribué au succès du programme dans la dernière année », s’en réjouit Anthony.

Élargir ses horizons

De nature curieuse, notre spécialiste s’intéresse à beaucoup de domaines. À l’université, il en a profité pour explorer différents horizons et ainsi compléter une mineure en comptabilité, qui lui a permis de développer son côté analytique, qu’il continue de mettre à profit aujourd’hui.

Puisqu’il est amené à devoir éplucher de nombreuses données, il doit être en mesure de prendre un pas de recul et d’analyser la situation dans son ensemble. Ce qui l’amène parfois à devoir mettre en lumière autant le positif que le négatif, mais toujours dans le but d’innover et de s’adapter aux besoins des lecteurs.

« Nous quand nous sommes impliqués, c’est parce que nous avons soulevé un problème. Nous voulons savoir ce qui nous manque. Nous n’avons pas le choix d’amener des points qu’il faut améliorer, basés sur la recherche que nous faisons », explique Anthony.

Durant son parcours universitaire, il a également pu s’initier à certains cours pour nourrir sa passion : le cinéma. « Je dis souvent que si c’était possible de s’abonner au Cinéma du Parc, j’y serais toutes les semaines », plaisante le cinéphile.

La restauration est également un milieu qu’il a apprivoisé au fil du temps, ayant eu des emplois dans le domaine pendant plusieurs années. Possédant un fort attachement envers l’industrie, il continue d’accepter de faire quelques quarts de travail à l’occasion dans un restaurant. Parfois, il se laisse même rêver d’ouvrir un jour son propre établissement !

Autant dans sa vie personnelle que professionnelle, sa curiosité est une qualité qui lui est très utile, puisqu’il est amené à toucher à différentes industries. Il faut donc être avide de nouvelles connaissances. « J’adore essayer de tout comprendre, alors je me pose beaucoup de questions », affirme-t-il.

L’actualité étant souvent imprévisible, travailler pour un média d’information nous apprend toujours de nouvelles choses… au grand bonheur d’Anthony !