Vous voyez les signatures de nos journalistes, éditorialistes, photographes et chroniqueurs. Comme l’ensemble des artisans de l’ombre qui travaillent chaque jour à soutenir le journalisme de qualité, ils ont à cœur la mission de La Presse. Faites connaissance aujourd'hui avec Isabelle Hachey, chroniqueuse et journaliste depuis 23 ans à La Presse.

Son travail

« Je suis chroniqueuse depuis un peu plus d’un an, après avoir travaillé au sein de l’équipe d’enquête. Je commente l’actualité, tout en continuant à aller à la rencontre des gens afin de raconter des histoires. Je continue à faire du terrain, question de ne pas (trop) me transformer en gérante d’estrade...

On dit parfois que les journalistes sont des « rienologues » : spécialisés en rien. On pourrait dire la même chose des chroniqueurs. Pas tous, bien entendu. Pour ma part, j’avoue que la définition me sied bien. Pour pallier ce manque de spécialité, je n’ai pas le choix d’être curieuse, de lire, de faire des interviews, de m’informer et de m’informer encore. C’est la seule façon d’arriver à écrire une chronique solide et pertinente.

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours voulu être journaliste. C’est un métier qui me fascinait et qui continue de me fasciner. À La Presse, j’ai été correspondante à Londres, je me suis intéressée aux affaires internationales, j’ai été journaliste d’enquête. Quand l’occasion s’est présentée, en 2019, je suis devenue chroniqueuse. Pour moi, c’était un immense défi; je ne pouvais pas me défiler. »

Sa passion

« Ce qui m’allume le plus, c’est de raconter des histoires. J’aime être dépêchée sur le terrain, rencontrer des gens, fouiller des informations avant de rédiger mes reportages et mes chroniques. J’aime aussi l’exercice d’écriture. C’est chaque fois un défi, après avoir récolté de nombreuses interviews, de rendre le tout cohérent et digeste. L’objectif, c’est évidemment que les lecteurs s’informent, mais aussi qu’ils aient du plaisir à lire mes papiers. »

Son attachement à La Presse

« La Presse est ma deuxième maison. J’y travaille depuis plus de 20 ans. J’y ai des amis. J’aime ce journal. C’est un quotidien de référence au Québec. Mes collègues et moi nous démenons chaque jour pour produire un journal de qualité, qui fait avancer les débats de société au Québec. Et chaque jour, j’ai hâte d’ouvrir La Presse pour la lire. C’est un vrai plaisir. Et une vraie fierté. »