Incursion dans l’univers de Richard Rioux, artisan moucheur et fervent pêcheur

Moucheur le jour, pêcheur le soir

Richard Rioux pêche quand il le peut, et non quand il le veut. Mais, surtout, il pêche lorsque les marées, les cycles lunaires et la météo le lui permettent. Après ses journées de travail dans sa boutique spécialisée de Québec, Le coin du moucheur, il attend la tombée du jour pour aller lancer ses mouches à l’eau. Par une belle fin de journée d’été, notre photographe l’a accompagné à Grondines, à la recherche d’une des meilleures chairs du fleuve Saint-Laurent, le doré.

PHOTO CHARLES LECAVALIE, LA PRESSE

Edouard Plante-Fréchette

Qui est Edouard Plante-Fréchette ?

Edouard Plante-Fréchette est photojournaliste à La Presse depuis 2011. Il a notamment réalisé de grands reportages sur l’esclavage en Mauritanie, la crise sociale et économique au Sri Lanka et la guerre civile en Syrie. Il a également couvert l’entraînement de l’astronaute canadien David Saint-Jacques. Ses photos lui ont valu sept prix Antoine-Desilets, décernés par la Fédération professionnelle des journalistes du Québec. Ses photos documentant la lutte contre le groupe État islamique à Mossoul, en Irak, ont également été primées par l’Association des photographes de presse du Canada. Depuis juin 2022, il est établi à Québec et est affecté à la couverture de l’actualité dans l’est de la province.

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE

Richard Rioux a repris la boutique d’un ancien propriétaire en 2008. Il s’adresse avant tout aux passionnés en quête de matériel spécialisé et de mouches adaptées à leurs proies.

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE

Valmont, un ami et habitué de la boutique, fabrique des mouches tandis que Richard accueille deux nouveaux clients, Maxime Plamondon et Nicolas Chamberland, qui souhaitent s’initier à la pêche à la mouche.

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE

Valmont travaille sur le corps d’une mouche à saumon. Concentration et dextérité fine sont requises pour fabriquer de bonnes mouches.

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE

Des poils de chevreuil, teints ou non, sont utilisés pour fabriquer les corps des mouches à saumon.

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE

Valmont finalise l’arsenal d’une cliente, composé de mouches uniques destinées à la pêche au saumon.

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE

Impossible de devenir un bon pêcheur à la mouche sans s’exercer. Richard Rioux montre sa technique de lancer à Nicolas Chamberland, un nouveau client qui se prépare pour une première expédition de pêche à la mouche.

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE

Richard aime pêcher le doré le soir. À son arrivée au quai de Grondines, la marée était montante et le soleil venait de disparaître derrière l’horizon.

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE

Richard lance sa ligne à l’eau de façon répétitive et méthodique, surveillant attentivement les mouvements dans l’eau et les signes de tension de sa ligne. Il s’ajuste aussi en fonction des « pop » que font entendre les gros poissons qui frappent la surface de l’eau en sautant.

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE

La pêche est bonne au quai de Grondines. Richard repartira avec 12 lb de doré.

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE

Six poissons auront mordu aux mouches de Richard, soit le quota maximal établi par le ministère des Forêts de la Faune et des Parcs.

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Une fois chez lui, Richard prélève d’une main habile les filets de ses poissons avant de cuisiner pour lui et sa conjointe.

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE

« Une sortie vaut tout l’or du monde. Et j’aime cuisiner le fruit d’une pêche, d’autant plus que ma conjointe adore se faire servir un bon repas de poisson frais. Ce sont les petites choses qui contribuent à rendre la vie agréable à tout âge », explique Richard Rioux.