Le célèbre festival des courses de taureaux de Pampelune, en Espagne, envahit le centre-ville chaque année en juillet, attirant des milliers de fêtards. Certains veulent suivre la prose intemporelle du grand écrivain américain Ernest Hemingway, qui s’est entiché de la fête dès les années 1920. D’autres, surtout de la plus jeune génération, ont eu le déclic en voyant des vidéos sur les réseaux sociaux. Dans tous les cas, la tradition se poursuit malgré la résistance des défenseurs des droits des animaux. Neuf jours d’adrénaline, de sueur et de vin qui coule à flots...

PHOTO SUSANA VERA, REUTERS

Des musiciens jouent de la musique traditionnelle au milieu d’une foule de milliers de fêtards après l’ouverture des fêtes de San Fermín, également connues sous le nom de Sanfermines, à Pampelune.

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Les courses de taureaux demeurent une tradition controversée. Des défenseurs des droits des animaux participent à leur manifestation annuelle pour l’abolition des courses et des combats de taureaux, un jour avant le début de la San Fermín.

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Le festival vient de commencer et certains coureurs sont déjà au sol. D’autres récupèrent une boisson dans un café de Pampelune.

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Le célèbre écrivain américain Ernest Hemingway a immortalisé la fête dans son roman Le soleil se lève aussi (The Sun Also Rises), en 1926. Dans le livre, le narrateur – l’alter ego d’Hemingway – fait la chronique d’une histoire d’excès et de beuveries constantes interrompues uniquement par des voyages aux arènes de Pampelune.

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Des fêtards s’arrosent de vin lors de l’ouverture des Sanfermines.

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Dans un calme qui détonne des rues de Pampelune, des coureurs consultent des journaux montrant des photos de la première course de taureaux. Dans quelques instants, ils prendront part à la deuxième course du festival.

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Cette année, 35 participants ont été blessés lors des lâchers de taureaux, selon l’Agence France-Presse. La course, qui a déjà fait des morts (au moins 16 depuis 1911), mène les coureurs des étroites rues pavées de la ville jusqu’aux arènes.

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Une vache sauvage saute au-dessus des fêtards après le deuxième lâcher de taureaux. Difficile de ne pas remarquer l’uniforme traditionnel des coureurs : une tenue blanche ornée d’un foulard rouge.

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Le torero espagnol Adrian de Torres attend de participer à une corrida, une autre tradition controversée qui prend la forme d’un affrontement entre une bête et un cavalier.

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En 2022, 1,7 million de personnes ont assisté au festival, laissant derrière elles pas moins de 1200 tonnes de verre brisé et d’autres déchets.

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Deux employés des arènes observent le torero novice Marcos Linares lors d’une corrida avec un jeune taureau, durant les festivités de la San Fermín.