Dans la famille de Carol-Anne Langlois, on est infirmière de mère en fille, et même de tante en nièce... Mais Carol-Anne, elle, prend soin des patients québécois à sa manière ! La jeune femme est conseillère à la qualité de la pratique infirmière. En encadrant l'évolution de sa profession, elle s'assure ainsi que tous les citoyens pourront bénéficier de soins de qualité.

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« Bien que ma mère soit infirmière, l'attrait pour la profession m'est venu tardivement, avoue d'emblée Carol-Anne Langlois. Quand j'étais petite et qu'on me demandait ce que je voulais faire plus tard, je répondais que je voulais faire des découvertes et inventer. Je pense que je voulais déjà accomplir les choses autrement. Je me rends compte aujourd'hui que c'est ce qui a guidé mon choix vers ma profession. »

Relever de nouveaux défis

Carol-Anne a d'abord fait ses études universitaires en travail social avant d'ajouter un baccalauréat et une maîtrise en sciences infirmières à son parcours scolaire. Elle a été tour à tour assistante de recherche, enseignante, chargée de cours, clinicienne et gestionnaire dans le réseau de la santé auprès de clientèles diverses. Cette femme polyvalente a également travaillé comme infirmière en santé mentale.

« Des membres de ma famille ont vécu des troubles de santé mentale, raconte-t-elle. C'était un champ de pratique qui m'intéressait. C'est aussi un domaine qui comporte son lot de zones grises. » Elle poursuit : « Si on prend le diabète en exemple, on peut le quantifier et administrer la bonne posologie. Avec les troubles de santé mentale, c'est plus nuancé. J'ai toujours été attirée par l'inconnu et les nouveaux défis à relever. »

C'est ce qui l'a poussée à faire le saut du côté de l'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ), qui compte 192 employés - dont 50 infirmières -, où elle est conseillère à la qualité de la pratique depuis deux ans. « J'avais envie de faire une différence pour ma profession, mais surtout pour mes pairs, ma mère, ma tante et mes amies infirmières », précise Carol-Anne.

« Avant de passer les entrevues à l'OIIQ, je me suis dit que si j'étais choisie pour travailler là où toutes les décisions se prennent pour notre profession, je devais faire entendre ma voix, apporter ma couleur et travailler très fort afin de faire évoluer la pratique infirmière - pour le bien des infirmiers et des infirmières, mais aussi pour celui des patients et de leur famille. Je suis bien au courant de leur réalité et des enjeux qu'ils vivent. Le milieu de la santé, ce n'est pas toujours simple », confie-t-elle.

Soutenir et accompagner ses pairs

En travaillant à la Direction du développement et du soutien professionnels (DDSP), Carol-Anne Langlois met au point des outils cliniques et offre de la formation continue ainsi que de l'aide-conseil aux infirmières et infirmiers dans l'exercice de leur profession. Elle a d'ailleurs collaboré activement à la révision des cinq nouveaux règlements qui encadrent la pratique des infirmières praticiennes spécialisées (IPS), lesquels sont entrés en vigueur le 8 mars dernier.

« Tous les jours, au sein de l'OIIQ, j'ai l'occasion de collaborer avec des professionnels d'horizons différents - comme les affaires juridiques, les technologies de l'information, le marketing et les communications -, qui mettent leurs compétences à contribution et qui sont à la recherche de solutions innovantes », explique-t-elle.

Elle s'implique aussi activement afin de soutenir la relève infirmière dès son arrivée sur le marché du travail. « Le passage des études à la profession dans le milieu de la santé représente parfois un défi. C'est pourquoi, tout au long de ma carrière, j'ai porté une attention particulière à cet aspect. Je me suis impliquée dans un comité de la relève infirmière et le Comité jeunesse Montréal-Laval. »

Carol-Anne accompagne également la relève infirmière au sein du Comité jeunesse provincial, un comité qui relève du conseil d'administration de l'Ordre  et qui contribue à développer le leadership infirmier de la relève. « En aidant la relève à atteindre son plein potentiel, c'est l'ensemble des Québécois qui auront accès à des soins de meilleure qualité », conclut-elle.

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