Accros à la technologie et plus intéressés à renouveler leur garde-robe qu'à épargner pour plus tard... Le portrait que les médias tracent des jeunes Québécois est-il juste, ou ces derniers sont-ils au contraire semblables aux autres générations ? Un sondage portant sur les finances personnelles mené par le Fonds de solidarité FTQ en collaboration avec Léger auprès de plus de 1 500 Québécois vous réserve des surprises. En voici quelques-unes !

Qu’est-ce qu’un XTRA?

XTRA est une section qui regroupe des contenus promotionnels produits par ou pour des annonceurs.

LOCATAIRE OU PROPRIO?

L'heure est venue de revoir quelques idées préconçues : pour 7 jeunes Québécois sur 10 âgés de 18 à 34 ans, l'idée d'acquérir une propriété demeure en effet plus intéressante que celle consistant à louer un logement. Des chiffres identiques du côté de leurs aînés : on parle de 74 % chez les 35-54 ans et de 73 % chez les 55 ans et plus. Alors, c'est où qu'on signe pour l'hypothèque?

L'ÉPARGNE : PAS JUSTE L'AFFAIRE DE PAPA ET GRAND-M'MAN!

Jouissant d'un pouvoir d'achat considérable, les jeunes sont davantage portés à dépenser une petite fortune en restos branchés qu'à économiser en prévision de leurs vieux jours, pensez-vous. Détrompez-vous! 80 % des 18 à 24 ans et 75 % des 25 à 34 ans épargnent; en ce sens, ils se comparent parfaitement à leurs parents ou à leurs grands-parents (79 % pour les 55 ans et plus). Quant aux 35-54 ans, ils représentent la génération la moins portée sur l'épargne - parce qu'ils sont en train de fonder une famille ou de s'acheter une maison, qui sait?

INVESTISSEMENTS RESPONSABLES : OUI, MAIS...

L'idée de privilégier les investissements responsables, qui reposent par exemple sur des entreprises ayant à coeur le respect de l'environnement, interpelle tout particulièrement les jeunes quand vient le temps de placer leur argent : c'est, en effet, ce qui compte le plus pour les 18-24 ans (45 %) et les 25-34 ans (43 %). Mais, ô surprise, cette jeunesse est aussi nombreuse - 55 % du côté des 18-24 ans et 57 % chez les 25-34 ans - à préférer que ses placements offrent d'abord un bon rendement... comme c'est le cas chez les 35-54 ans (68 %) et les 55 ans et plus (61 %)! Ou quand la tentation de récolter les fruits (bio) de ses investissements se fait forte...  

ÊTRE SON PROPRE PATRON

Certes, il faut bien souvent commencer au bas de l'échelle lorsqu'on est jeune et qu'on intègre enfin le marché du travail à temps plein. Mais ça n'empêche pas les idées de grandeur : ainsi, à 36 %, les 18-24 ans sont tout aussi nombreux - sinon plus - que ceux qui les suivent à rêver d'être entrepreneurs (32 % chez les 25-34 ans et 35 % chez les 35-54 ans). Promis : on vous aide à élaborer votre plan d'affaires si vous fournissez les lattés soya!

JEUNES, MOINS JEUNES : PRATIQUEMENT DU PAREIL AU MÊME

Au final, toutes tranches d'âge confondues, les Québécois aspirent essentiellement aux mêmes choses dans la vie : on parle ici d'avoir « de l'argent », « du temps » et « une carrière passionnante ». Il subsiste malgré tout quelques différences entre les 18-34 ans et les 55 ans et plus. Un des deux groupes d'âge rêve d'être propriétaire d'un chalet et d'une piscine. L'autre accorde davantage d'importance à posséder un ordinateur et un iPad. Si vous vous dites que le chalet et la piscine, c'est l'affaire des plus âgés, et que les plus jeunes préfèrent les ordinateurs, vous faites fausse route. Sur 10, les 55 ans et plus ont accordé un pointage plus élevé à la technologie que les jeunes qui, eux, attachent plus d'importance que leurs aînés à l'appel de la forêt et de l'eau. On dit qu'il ne faut pas juger un livre par sa couverture. On pourrait même dire qu'il ne faut pas juger l'âge d'une personne par sa piscine.

Hors de la piscine, on entend dire des milléniaux qu'ils sont prêts à flamber leur paie pour un nouveau téléphone mobile. Vraiment?  

DÉCOUVREZ si l'appel du mobile est important pour les milléniaux



Méthodologie


Du 6 au 14 novembre 2017, le Fonds de solidarité FTQ s'est penché sur les habitudes financières des représentants de toutes les générations. En collaboration avec Léger, il a mené un sondage Web auprès de 1 506 Québécois âgés de 18 ans et plus. Le but : mesurer leurs perceptions et leurs attitudes à l'égard de l'épargne et des finances en général.