À l'ère du numérique, l'entreposage, la diffusion et la conversion de données sont des éléments importants - voire essentiels - liés au succès d'une entreprise. Il s'agit d'une gestion qui aide à définir l'identité de la marque et qui dirige la croissance de cette dernière. Toutefois, il peut arriver qu'une entreprise se perde dans cette surabondance de données si les facteurs principaux pour atteindre la réussite de cette gestion ne sont pas rapidement mis en place...

Qu’est-ce qu’un XTRA?

XTRA est une section qui regroupe des contenus promotionnels produits par ou pour des annonceurs.

À l'ère du numérique, l'entreposage, la diffusion et la conversion de données sont des éléments importants - voire essentiels - liés au succès d'une entreprise. Il s'agit d'une gestion qui aide à définir l'identité de la marque et qui dirige la croissance de cette dernière. Toutefois, il peut arriver qu'une entreprise se perde dans cette surabondance de données si les facteurs principaux pour atteindre la réussite de cette gestion ne sont pas rapidement mis en place...

L'importance d'une stratégie à long terme

Selon Geneviève Lefebvre, directrice de projet au Centre facilitant la recherche et l'innovation dans les organisations (CEFRIO), il est primordial d'avoir d'abord et avant tout une vision claire et une stratégie établie avant d'entamer le processus de forage (ou, plus simplement, la « cueillette de données »). « Il faut définir les objectifs d'affaires, puis se questionner sur la façon donc les technologies numériques pourront appuyer l'entreprise dans chacun de ces objectifs », explique-t-elle. De la stratégie découlent aussi les indicateurs de performance. « Des indicateurs clés de performance [KPI en anglais, pour key performance indicators] à court, à moyen et à long termes permettront une meilleure mesure et, ultimement, des résultats plus réalistes et déterminants », indique Mme Lefebvre.

Garder le cap

Par où commencer ? Et comment garder le cap sur ses objectifs quand les possibilités sont presque infinies ? Jean-François Plante, professeur agrégé au Département de sciences de la décision à HEC Montréal, croit que la solution réside dans son problème : « Dans un premier temps, il faut identifier les problématiques où les données auront le plus de valeur ajoutée. Commencer avec de petites actions, puis grossir lorsqu'on est plus outillé. » Ce n'est toutefois qu'une partie de la solution... « Il faut ensuite s'assurer que la structure est solide, ajoute-t-il. Les informations doivent être bien documentées. Ainsi, plus le volume est important, plus il faudra faire l'acquisition de logiciels et d'intervenants qui ont les connaissances nécessaires pour utiliser les différents systèmes et les rendre accessibles. »

L'interprétation des résultats : un art

Si les données sont essentielles, leur interprétation l'est tout autant. Un peu comme des roches à l'état brut qui deviennent des pierres précieuses une fois transformées, l'information gagne en valeur lorsqu'elle est analysée, puis mise en action. Dans une entreprise dotée d'une structure souple, ce processus permettra de prendre des décisions opérationnelles afin d'en assurer l'évolution et, en fin de compte, la pérennité. Or, le recrutement de talents peut relever du défi, souligne Jean-François Plante. « La demande est forte dans le milieu, mais il y a peu d'offres, dit-il. On pourrait comparer le scientifique des données à une licorne : celui qui a toutes les propriétés magiques au monde n'existe pas, ou presque. » Il poursuit : « La formule gagnante est de former des équipes multidisciplinaires en informatique, en stratégie et en analyse. Ainsi, on cherche la synergie et non l'être parfait. »

Qu'en est-il des outils ?

ERP (pour enterprise resource planning), CRM (customer relationship management), PLM (product lifecycle management) : autant d'acronymes pour un monde d'outils mis à la disposition des entreprises. En passant par des logiciels transactionnels, de logistique de mise en marché ou encore de gestion de bases de données, l'offre explose et se complexifie.

Parmi ce brouhaha technologique, des solutions québécoises se démarquent par leur innovation. C'est le cas de Technologies OPA, un logiciel de gestion des entraves et de la mobilité routière. Sa fondatrice, Caroline Arnouk, rappelle néanmoins que l'efficacité d'un outil dépend toujours de son utilisateur : « L'outil est aussi bon que l'expert. Le meilleur ingénieur avec un outil non performant ne vaudra pas plus que le meilleur outil avec une personne qui ne sait pas en faire l'utilisation ! »