À quelques jours de son arrivée dans les salles de cinéma, le remake du film Les Sept Mercenaires alimente bien des discussions.

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Pourquoi revisiter encore un vieux classique?

« La génération plus âgée connait bien ce titre, mais ce n'est pas le cas des jeunes d'aujourd'hui », explique l'un des producteurs du long métrage, Todd Black. Et, puisque la version originale du film a été produite en 1960, ce sont principalement de nouvelles paires d'yeux qui savoureront cette version de l'oeuvre cinématographique. D'autant plus que certains thèmes perdurent à travers le temps. Le réalisateur du film, Antoine Fuqua, est ferme à ce sujet : « le concept de la tyrannie, encore bien présent dans notre monde d'aujourd'hui, est intemporel ». C'est là l'intrigue du film sous sa forme la plus pure : le destin de sept hommes s'unissant afin de combattre le mal. Mais au-delà d'une distribution explosive et d'une histoire trépidante, l'habillage visuel et sonore qui permettront véritablement aux spectateurs de plonger dans cet univers. 

Costumes et décors : le souci du détail

Tel que mentionné dans un article précédent, le chef décorateur du film a littéralement reproduit une ville entière, incluant des rues, des immeubles... jusqu'à la décoration intérieure de chaque établissement! « Absolument tout était réel, nous pouvions ouvrir une armoire et y trouver des tasses prêtes à être utilisées. Tout le décor semblait vivant. C'est comme cela qu'Antoine procède, il voulait tout reproduire de manière précise, car nous risquions véritablement d'utiliser telle porte ou telle pièce », partage l'acteur Peter Sarsgaard, le vilain du film.

La conceptrice de costumes, Sharen Davis, nominée deux fois par la prestigieuse Académie pour son travail sur Ray et Dreamgirls, était sensible à la même authenticité concernant la garde-robe ainsi que les accessoires, surtout pour ce qui est des armes, des ceintures et des étuis. Ce genre de minutie façonne davantage l'identité de chaque personnage du film, toute décision est donc mûrement réfléchie. « J'ai eu une rencontre avec l'acteur Vincent D'Onofrio pendant plus d'une heure. Son personnage, Horne, vit dans les montagnes et est très isolé, son costume se compose donc de beaucoup de peaux d'animaux et de fourrures. Une fois habillé, Vincent devenait tout simplement Horne », explique la costumière.

Une trame sonore qui vaut de l'or

Il est difficile de rivaliser avec une trame sonore ayant connu un aussi grand succès que celle dans la version originale. « La trame sonore du premier film est devenue aussi emblématique que le film lui-même » indique le réalisateur. Afin de relever le défi avec brio, il lui fallait s'allier avec l'un des plus grands, soit le compositeur oscarisé James Horner, à qui l'on doit notamment la signature musicale des films Titanic, Légendes d'automne et Coeur vaillant. Malheureusement, la légende des musiques de films s'est éteinte dans un accident d'avion en juin 2015. Mais, la suite mériterait de faire l'objet d'un tournage : « J'ai reçu un appel alors que nous étions en train de tourner. James avait déjà écrit secrètement toute la bande originale pour moi, en se basant sur le scénario. Il voulait me faire une surprise et le résultat est tout simplement superbe » raconte Antoine Fuqua. Les Sept Mercenaires constituera donc la dernière bande son par James Horner.

Le résultat est à découvrir en salles dès vendredi. 

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