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Camille Garceau, pharmacienne propriétaire affiliée à Proxim, Shawinigan
Camille Garceau
Certains diront que Camille Garceau est tombée dans la marmite quand elle était petite. « J’ai grandi avec la pharmacie toute ma vie. À partir de 15 ans, j’ai occupé tous les postes : caissière, assistante technique, puis je suis devenue étudiante en pharmacie et, finalement, pharmacienne », énumère la jeune propriétaire d’une pharmacie affiliée à Proxim située à Shawinigan, secteur Grand-Mère, en Mauricie.
Aujourd’hui, elle est fière d’avoir repris la pharmacie de quartier fondée par ses parents et de perpétuer ses valeurs. Pour bien desservir la petite communauté où elle est implantée, Camille Garceau s’est entourée d’une équipe qui partage sa vision de la profession et du service à la clientèle.
Nous sommes quatre jeunes pharmaciennes, dit-elle. Notre clientèle est principalement composée de personnes âgées, et nous bâtissons avec les patients une relation de confiance en offrant un service courtois, familial et personnalisé.
Camille Garceau
Annie-Louise Turcotte, pharmacienne propriétaire affiliée à Proxim, Trois-Rivières
Annie-Louise Turcotte
Pas très loin de là, à Trois-Rivières, la pharmacienne affiliée à Proxim Annie-Louise Turcotte a bâti sa clientèle de fil en aiguille, dans un quartier où se sont établies de nombreuses jeunes familles. « C’est une pharmacie communautaire, familiale, de proximité », décrit celle qui, dès l’adolescence, savait qu’elle se destinait à cette carrière.
On fait beaucoup de pédiatrie, on offre des services de vaccination et des services de santé voyage en collaboration avec une infirmière. On offre proactivement un suivi pour les patients qui ont certaines maladies chroniques, comme de l’asthme, de l’hypertension ou du diabète, ou qui commencent un traitement médicamenteux, et plus.
Annie-Louise Turcotte
L’accompagnement personnalisé est au cœur de la pratique de cette pharmacienne propriétaire. Apprendre à bien connaître la clientèle, aller au-devant des besoins, en faire plus pour le patient, travailler à guider activement celui-ci vers une meilleure santé… « C’est pour cette raison que j’aime encore ce que je fais », résume-t-elle.
Un rôle de première ligne
Avec l’élargissement du rôle des pharmaciens, Annie-Louise, Camille ainsi que leurs confrères et consœurs à travers la province peuvent accompagner encore davantage le patient. « Le pharmacien a toujours été un intervenant de première ligne, mais je dirais qu’on le ressent de manière encore plus importante maintenant, explique Camille Garceau. Par exemple, dans notre région, avec la pénurie de médecins, les patients se réfèrent encore plus à nous pour discuter de leurs problèmes de santé. »
Le pharmacien peut désormais offrir la vaccination, prescrire la contraception orale d’urgence et renouveler une ordonnance échue pour un problème de santé mineur sans complication (comme une infection urinaire ou vaginale chez la femme). Pendant la grossesse, il peut prescrire un supplément vitaminique ou un traitement pour soulager les nausées et vomissements, qui surviennent souvent avant le premier rendez-vous médical. Le pharmacien peut aussi ajuster la thérapie hormonale à la ménopause ou les traitements pour l’hypertension ou le diabète. « Il y a tellement de nouveaux actes que le pharmacien peut poser », ajoute Camille Garceau.
Trouvez une succursale
Plus présent que jamais
Cet élargissement de la pratique pharmaceutique amène ces professionnels de la santé à rester à jour sur les dernières connaissances et à développer de nouvelles compétences. « Il suffit de penser à tout le volet santé mentale, cite en exemple Annie-Louise Turcotte. Comment bien accompagner le patient, dans le respect de nos limites professionnelles ? Comment évaluer les symptômes, qui ne sont pas aussi tranchés qu’une valeur de prise de pression, par exemple ? Il faut se former. »
Plus que jamais, le pharmacien ou la pharmacienne devient un allié rassurant pour les questions qui touchent la santé de toute la famille. « Les parents nous consultent pour leur propre santé, mais aussi pour celle des enfants, pour soulager un rhume, se débarrasser des poux, et même à propos de problèmes de santé plus graves », illustre Camille Garceau. « Ils nous consultent aussi pour leurs propres parents, parce qu’ils en sont les proches aidants ou qu’ils ont des préoccupations », ajoute sa consœur, montrant ainsi toute l’étendue du rôle de pharmacien communautaire.