Au Québec, les personnes trans et non binaires qui veulent s’épanouir en vivant selon leur véritable identité de genre grâce à des soins chirurgicaux n’ont qu’une seule adresse vers laquelle se tourner : le centre hospitalier GrS Montréal. Des patients de partout dans le monde se dirigent vers ce complexe médical unique pour obtenir une chirurgie d’affirmation de genre. Pour la première fois, le centre ouvre ses portes à la caméra dans une nouvelle série documentaire présentée à Canal Vie : Un nouveau jour.

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Le centre hospitalier GrS Montréal est le seul établissement spécialisé en chirurgies d’affirmation de genre au Canada. Pas moins de 10 000 personnes trans et non binaires y ont été opérées depuis son ouverture, en 1973. Chaque jour, son personnel et celui de la maison de convalescence Asclépiade transforment des vies.

La nouvelle série documentaire Un nouveau jour, présentée sur les ondes de Canal Vie, fournit un accès inédit à ce lieu ainsi qu’une incursion dans les multiples réalités de la transidentité. Pour la première fois à l’écran, on suit les patients et patientes du centre hospitalier GrS Montréal alors qu’ils et elles s’apprêtent à vivre l’un des évènements les plus significatifs de leur vie. Ces personnes, dont certaines vivent de la dysphorie de genre — la détresse que les gens ressentent lorsque le sexe qu’on leur a assigné à la naissance ne correspond pas à leur véritable identité de genre —, entament un processus au cours duquel elles pourront obtenir le corps qui leur correspond.

À la rencontre de…

Julie
(elle)

Julie

Un an et demi après avoir entamé le processus pour obtenir une vaginoplastie, Julie quitte sa Beauce natale en autobus pour subir la chirurgie. « Si je pouvais résumer ma situation en un mot, je dirais « enfin ! », tout simplement, explique Julie. C’est un soulagement de pouvoir être rendue là. » Néanmoins, elle est aussi très consciente des défis qui suivront la chirurgie. Le rétablissement complet après une vaginoplastie prend souvent toute une année, dont une convalescence intensive de deux mois.

Auprès du personnel soignant de la maison de convalescence, Julie apprivoise les différents soins qui feront partie intégrante de son quotidien pour les prochains mois. Malgré quelques moments de vertige face à l’ampleur des changements qui se produisent, elle ne peut s’empêcher d’être fière de ce corps auquel elle a demandé un grand sacrifice. « Je suis fière de mon corps, de sa capacité d’adaptation et de sa résilience à se remettre de tout ça », souligne-t-elle.

DPierre Brassard, chirurgien
(il, lui)

DPierre Brassard, chirurgien, propriétaire associé et directeur médical

Présentant une feuille de route qui compte plusieurs milliers de chirurgies d’affirmation de genre, le DPierre Brassard est considéré comme une sommité mondiale dans le domaine. Celui qui a terminé premier de sa promotion lors de ses études en médecine à l’Université Laval s’est parfois fait dire qu’il gâchait son talent à poursuivre une spécialité chirurgicale auprès des patients trans. Cependant, il a fait sa mission de vie de soulager la détresse humaine qu’il rencontre chez les personnes nées dans le mauvais corps. « Je savais que les patients avaient besoin d’aide, dit-il. Je le savais qu’il fallait le faire. »

Henri Labelle, travailleur social et psychothérapeute
(il, lui)

Henri Labelle, travailleur social et psychothérapeute

Le travailleur social et psychothérapeute Henri Labelle fait remarquer que la chirurgie d’affirmation de genre, bien qu’elle soit reconnue par les études comme le traitement le plus efficace qui soit pour contrer la dysphorie de genre, n’est pas la seule avenue possible. Pour les personnes trans et non binaires, la transition vers le genre ressenti peut s’étaler sur des mois, des années, voire une vie entière. « La transition peut être médicale, hormonale, chirurgicale, sociale, détaille-t-il. Une transition, c’est aussi unique qu’une personne peut l’être. »

En suivant le parcours de plusieurs hommes et femmes trans, jeunes et moins jeunes, Un nouveau jour dévoile une multitude de façons de vivre la transidentité et de procéder à une transition chirurgicale vers le genre auquel ces personnes s’identifient.

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Un nouveau jour
À Canal Vie
Lundi 19 h 30, dès le 22 août
Aussi offerte en rattrapage sur noovo.ca