Malgré les cicatrices laissées par les combats et les rappels constants de la guerre, les Ukrainiens cherchent à retrouver un sentiment de normalité dans leur quotidien

La vie dans la capitale d’un pays déchiré par la guerre peut sembler normale en apparence. Le matin, les gens se précipitent au travail, café à la main. Les rues sont remplies de voitures. Les enfants jouent et les amoureux s’enlacent. Le soir, les restaurants sont bondés. Mais l’observateur plus attentif y verra une tout autre histoire.

PHOTO JAE C. HONG, ASSOCIATED PRESS

En se promenant dans les rues de Kyiv, on peut voir partout des signes de normalité, comme ce couple rigolant dans une voiture de métro, parmi les travailleurs se rendant au boulot. Mais les visages des gens montrent souvent les signes de nuits blanches sous les attaques, de la fatigue due au tourbillon de nouvelles tragiques et, surtout, du chagrin.

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De nombreux bâtiments portent les traces des bombardements russes, comme ce mur, à Irpine, recouvert d’une colombe peinte par l’artiste TvBoy.

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Au cours de la deuxième année de la guerre, Kyiv a subi moins de dégâts matériels que pendant les premiers mois grâce à l’amélioration des unités de défense aérienne. Des sacs de sable demeurent tout de même empilés autour des monuments, des musées et des immeubles de bureaux pour les protéger d’une éventuelle attaque.

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À certains moments, on pourrait complètement oublier la guerre devant des moments de bonheur comme celui partagé par ce couple de jeunes mariés, à Kyiv.

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L’artiste Banksy a laissé sa griffe sur un immeuble détruit à Borodyanka, ville occupée par la Russie au début de son invasion.

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Les traces de la guerre qui s’accumulent découragent certains Ukrainiens, qui n’en voient pas la fin et sentent que leur vie leur a été volée. Malgré tout, les millions d’habitants de la capitale continuent à travailler et à vivre.

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Un couple s’enlaçant sur un banc. Des enfants qui jouent dans les parcs. Des sauteurs à l’élastique suspendus au-dessus du fleuve Dniepr. Cet homme qui s’entraîne dans cette salle d’entraînement en plein air qui a ouvert ses portes en 1966. Les Ukrainiens essaient d’oublier la guerre en s’évadant dans le quotidien, en espérant que le bruit des sirènes ne commence pas à retentir.

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Au restaurant, les convives parlent de leur vie, de leurs amis et de leur travail et se demandent s’ils ont préféré le film Barbie ou Oppenheimer, ou à quel concert ils pourraient assister. Mais ces conversations peuvent soudain se transformer en récits de funérailles d’êtres chers ou de l’endroit où ils se sont cachés lors de la dernière attaque de missiles.

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Une femme passe à vélo devant un immeuble d’habitation détruit par les attaques russes à Borodyanka. Le soir, les rues seront vides après l’entrée en vigueur du couvre-feu de minuit.

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Le visage du président de la Russie, Vladimir Poutine, est criblé de fléchettes dans une attraction populaire sur la plage d’Odessa.

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Des obstacles antichars sont empilés derrière un arrêt de bus à Kyiv, dont les habitants ont appris à ajuster leur emploi du temps pour concilier les nuits blanches et le besoin d’être productif au travail.

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Dans un pays en guerre, la mort n’est jamais loin. Un homme se recueille devant un mémorial dédié aux Ukrainiens tués par les troupes russes.