Bangladesh
Vivre aux abords d’une rivière « morte »
Autrefois artère vitale du Bangladesh, la Buriganga est aujourd’hui tellement polluée qu’il n’y a pratiquement plus de poissons qui y vivent. Les bateaux circulent sur une rivière « morte » en raison des déversements massifs de déchets industriels et humains.
Photoreportage de Mohammad Ponir Hossain
Reuters
Le Bangladesh, pays d’Asie du Sud qui compte près de 170 millions d’habitants, dont 23 millions vivent dans la capitale, Dacca, possède environ 220 rivières, petites et grandes, et une grande partie de sa population dépend des cours d’eau pour sa subsistance et ses déplacements.
La rivière Buriganga, ou « vieux Gange », est si polluée que ses eaux sont noires, sauf pendant la mousson. Et une odeur nauséabonde s’en dégage à longueur d’année. L’industrie textile et les déversements d’eaux usées sont montrés du doigt pour expliquer le déclin de la rivière.