Éteindre une bougie, assister à la mise en terre, se réunir entre proches et échanger des souvenirs : ces rituels aident à vivre le deuil et à faire ses adieux. « En contexte de confinement, c’est tout ça qui nous manque, sans compter la place importante que peuvent prendre la chaleur humaine et les contacts réconfortants », partage Maryse Dubé, de la Fédération des coopératives funéraires du Québec. « On peut reporter les funérailles, mais le deuil, lui, commence dès le décès. » Réflexion sur la situation et conseils pour mieux faire face à l’épreuve.

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Les difficultés du confinement

Les funérailles offrent habituellement un cadre rassurant à l’intérieur duquel les personnes endeuillées peuvent exprimer leur chagrin et toute autre émotion, entourées de leurs proches. En temps normal, il est salutaire de pouvoir mettre la douleur « entre parenthèses » momentanément, par exemple en allant prendre un café avec un ami, en se retrouvant en famille ou encore en reprenant le travail. Ce n’est plus le cas. En étant confiné à la maison, on est constamment dans la douleur : on n’a plus les pauses dont on a besoin.

Vivre son deuil à la maison

Dans leur Guide de soutien au deuil en période d’isolement, les coopératives funéraires suggèrent d’aménager un espace à la maison où rendre hommage au défunt. Un petit autel avec des objets ayant appartenu à la personne, des photos, des chandelles… : quelque chose d’agréable à regarder. On peut également écrire une lettre à l’être aimé, écouter une musique qu’il aimait ou s’envelopper d’un de ses vêtements. « Il est bon aussi de commencer à préparer les funérailles qui viendront par la rédaction d’un hommage, le choix des textes et des photos. C’est important de se mettre en action », explique Maryse Dubé.

Reconnaître les symptômes du deuil

Le deuil fait vivre de vives émotions, qui peuvent devenir une source d’inquiétude. La crise actuelle met en lumière notre propre mortalité et tous les sentiments s’en trouvent exacerbés. Troubles du sommeil ou de l’appétit, difficultés de concentration, perte d’intérêt envers les loisirs ou les tâches quotidiennes, sensation d’être constamment à fleur de peau, il s’agit là de symptômes normaux, même s’ils peuvent paraître très intenses, d’autant plus que souvent, dans le deuil, on a du mal à se reconnaître soi-même.

Petits gestes utiles et aidants

Sans être présent physiquement, l’entourage peut offrir son soutien par téléphone, par le biais des réseaux sociaux ou par différentes plateformes de rencontres virtuelles. Plusieurs autres attentions sont également de mise, comme faire livrer un repas, envoyer une carte de condoléances par la poste ou encore partager des photos numériques de la personne décédée qui ont été prises lors d’événements heureux.

La Gentiane : un réseau d’entraide

Depuis 1998, le site d’entraide pour personnes en deuil La Gentiane propose un environnement virtuel où s’exprimer et consulter de précieuses informations pour mieux comprendre ce que l’on ressent. Son groupe Facebook offre un lieu pour parler de l’être cher et des circonstances du décès, partager les difficultés rencontrées et obtenir du réconfort d’autres personnes dans la même situation.

Par ces différents moyens, les coopératives funéraires remplissent leur rôle d’accompagner les personnes endeuillées, peu importe le contexte. Parce que le deuil ne peut attendre, soyons au cœur du soutien.

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