L'opération subie par Alex Harvey au printemps 2008 a été un succès. Des tests ont démontré que l'artère iliaque comprimée a été dégagée. Mais la morphologie particulière du fondeur - bassin étroit, musculature volumineuse - le rend fragile à l'exercice particulier que représente la montée de l'Alpe Cermis.

«Quand il fait beaucoup d'efforts, penché comme ça, ça comprime les structures plus fragiles, comme les nerfs et les artères», a expliqué le Dr Mireille Belzile, mère d'Alex, après avoir entendu les explications de son fils, hier après-midi en Italie. «À un moment donné, il ne se passe plus rien dans les jambes. Il faudrait qu'il s'arrête et se redresse pendant un certain temps.»

Durant l'entraînement pré-saison, Harvey a accordé une attention particulière à cette limitation, s'astreignant à des exercices d'assouplissement et de renforcement et modifiant sa position.

«Il y a des courses où ç'a mieux été, mais dans des conditions extrêmes comme celles-là, il ne réussit pas encore (à s'en tirer), a souligné le Dr Belzile. Réussira-t-il à être correct un jour? Je ne sais pas, mais on va encore travailler là-dessus.»