Mordu à l'index de la main droite par Alex Burrows lors d'une échauffourée qui a éclaté à la fin de la première période, Patrice Bergeron espère que la Ligue nationale sévira à l'endroit de son adversaire des Canucks.

«Je n'ai rien contre le jeu rude et les escarmouches après les sifflets. Mais mordre? Franchement! Vous l'avez vu comme moi», a lancé Bergeron après la défaite de 1-0 des Bruins aux dépens des Canucks.

«Je ne suis pas du genre à me plaindre. Mais j'espère que la Ligue nationale reverra l'incident et qu'elle prendra les mesures qui s'imposent», a ajouté Bergeron qui est d'ailleurs allé réclamer des explications aux arbitres avant de prendre place au banc des pénalités en début de deuxième période.

«Ils m'ont dit qu'ils n'ont pas vu le geste. Mais l'incident est clair. On s'est chamaillé pas mal, on échangeait en français et le juge de lignes qui était entre nous (Pierre Racicot) est un Québécois. Il a bien compris ce qui s'est dit. Alex m'a juste dit que mon gant s'était retrouvé dans sa bouche. Je n'en dirai pas plus et laisserai la Ligue réagir. Je ne sais vraiment pas ce qui a conduit à ça. Nous nous croisons une fois par année, il n'y a pas d'animosité entre nous, je ne comprends pas», a conclu Bergeron.

Dans le vestiaire des Canucks, Alex Burrows minimisait le geste et ses conséquences.

«Je ne commenterai pas ce qui se passe sur la glace dans le feu de l'action. Il y a eu une petite chicane. C'est normal, les deux équipes veulent gagner. C'est tout ce que je vais dire là-dessus, car je ne veux pas mettre d'huile sur le feu», a plaidé le robuste attaquant des Canucks qui a écopé deux pénalités mineures sur la séquence l'opposant à Bergeron. Quatre minutes qui se sont ajoutées à deux autres infractions mineures, dont l'une qui a anéanti une attaque à cinq contre trois.

«On est en finale de la coupe Stanley. C'est intense, mais je dois faire un meilleur travail pour éviter de me retrouver dans la boite trop souvent», a reconnu le compagnon de jeu des jumeaux Sedin.

Entraîneur-chef des Canucks, Alain Vigneault a indiqué qu'il n'avait pas vu le geste reproché à son fougueux attaquant lorsqu'on lui a demandé s'il craignait que Burrows soit suspendu. Il aura tout le loisir de le voir et de le revoir sur bande vidéo, car le geste de Burrows passait en boucle sur les différents réseaux qui diffusaient la rencontre en plus d'être très populaire sur les réseaux sociaux.