Chroniques maison En continu

Demeures intrigantes Une maison pour les monstres

C’est la douzième fois que je me présente chez des inconnus simplement parce que leur demeure m’impressionne. Or, c’est la première fois que je cogne à la porte en espérant pouvoir interviewer un enfant...

Les maisons intérieures

« Bonjour, Rose-Aimée, je suis une artiste en arts visuels qui travaille depuis longtemps sur l’idée d’habiter. J’aimerais connaître votre avis sur ce qu’est la Maison. »

Demeures intrigantes Les crânes dans la maison de poupées

J’ai subitement arrêté de marcher. Mais qu’est-ce que ce petit silo fait au cœur du Mile End ? Et c’est une maison que je vois, derrière ? J’ai tout de suite voulu sortir ma carte « J’écris des chroniques sur les demeures intrigantes dans La Presse » pour en savoir plus… Sauf que je n’ai jamais réussi à trouver la porte de ladite maison (oui, elle est originale à ce point-là). J’ai donc laissé une lettre à ses propriétaires.

« La maison pour nous, pour toujours »

Je fais les cent pas devant quatre maisons, rue Saint-André, à Montréal. Une femme sort de sa voiture avec son chien et m’observe, de plus en plus inquiète. « Je sais que j’ai l’air louche, mais c’est parce que j’écris des chroniques dans La Presse au sujet des demeures qui m’intriguent et j’ignore à laquelle cogner parce que je les trouve toutes magnifiques. » Elle semble rassurée. Je tente ma chance : « Vous habitez dans l’une d’elles ? »

Le peacock Un club pour cultiver l’amour des plantes

Est-ce cliché de commencer une chronique par « C’est l’histoire de… » ? Parce que j’ai très envie d’amorcer celle-ci en écrivant : « C’est l’histoire de deux très bonnes idées nées grâce à Montréal et ses gens. »

Une suite d’heureux hasards

Je sortais d’un rendez-vous. Puisque c’était un parfait matin printanier, j’ai décidé de marcher jusque chez moi. J’ai fait un détour par le parc à chiens (source de joie gratuite) et j’ai croisé une maison avec la plus mignonne des corniches.

Et si la colocation, c’était pour vous aussi ?

« Avez-vous déjà rêvé de vivre un jour avec vos ami·es, dans un immeuble où vous auriez chacun·e votre appartement ? Vous rêvez peut-être de souper ensemble une fois par semaine, d’avoir une grande cour où pourraient s’amuser les enfants que tout le monde participerait à surveiller. [...] Je suis heureuse de vous l’apprendre : vous rêvez de vivre en communauté intentionnelle. »

Salutations de la maison Usher

J’ai dit à l’amoureux que nous serions officiellement chez nous dans cette maison quand nous pourrions regarder notre premier film d’horreur toutes lumières éteintes. Pourquoi pas le vieux House of Usher de 1960 avec Vincent Price, puisque j’ai surnommé ainsi la maison de mes beaux-parents en hommage à la célèbre histoire d’Edgar Allan Poe ?

Les destins croisés de la maison jaune

Fin janvier, j’entrais dans la spectaculaire maison jaune, rue de Grand-Pré. Dès la publication de ce reportage1, deux femmes m’ont écrit. Non seulement elles avaient habité les lieux, mais elles se reconnaissaient sur la vieille photo archivée par les anciens propriétaires...

Derek et deux arbres

Dans les derniers jours de sa vie, mon beau-père Mo n’avait qu’une obsession : faire couper deux arbres dans sa cour – un frêne mort et un nerprun vraiment plus très fort. Ce fut d’ailleurs le sujet de notre dernière conversation téléphonique et Mo me racontait qu’il voulait donner le contrat à son voisin Derek.

Immobilier Plateaunienne du nowhere

Vous souvenez-vous quand Matricule 728 a fait une solide clé de bras à un pauvre musicien qui n’avait rien demandé quelques mois seulement après avoir généreusement poivré des étudiants en 2012 ? Filmée à son insu (encore une fois), elle avait sorti son fiel d’une drôle de manière : « Les gratteux de guitare, les osties de carrés rouges, les artistes mangeux de marde, les Plateauniens du nowhere... »