Plusieurs pays d'ex-URSS ont signé dimanche un accord pour la mise en place d'une force commune de réaction rapide, a indiqué le président russe Dmitri Medvedev à l'issue d'un sommet de l'Organisation du Traité de sécurité collective (ODKB) à Moscou.

«Je voudrais dire que des décisions sérieuses ont été prises (au sommet), qui visent à améliorer les mécanismes de sécurité collective et à renforcer considérablement le potentiel de l'Organisation», a-t-il dit lors d'un point presse.

«Le principal résultat du sommet est la signature de l'accord sur les forces de réaction rapides communes de l'ODKB», a-t-il ajouté.

Le texte signé réglemente «les principales caractéristiques du travail des forces concernées, en l'ocurrence des questions d'affectation, d'effectifs et d'utilisation», a-t-il dit sans plus de détail.

Cette signature était attendue, le principe de la mise en place de cette force ayant déjà été établi lors d'un précédent sommet le 4 février à Moscou.

L'ODKB, un groupement régional que Moscou espère utiliser comme contre-poids à l'Otan, est composé de la Russie, du Bélarus, de l'Arménie, du Kazakhstan, du Kirghizstan, du Tadjikistan et de l'Ouzbékistan.

L'accord de dimanche n'a toutefois pas été signé par l'Ouzbékistan et par le Bélarus, a précisé M. Medvedev.

Le président bélarusse Alexandre Loukachenko avait fait savoir dans la matinée qu'il boycottait le sommet de l'ODKB en réponse à l'attitude de la Russie dans le conflit qui oppose les deux pays au sujet des produits laitiers bélarusses.

Evoquant cette absence, M. Medvedev a regretté que le dossier «technique» du lait n'ait pas été traité de manière bilatérale et que M. Loukachenko ne lui ait pas téléphoné à ce sujet avant d'annuler sa visite.