Après le dépôt du budget du Québec le 21 mars dernier, et à quelques jours du budget fédéral, les municipalités du Québec se tournent maintenant vers Ottawa. Partout au Québec, le milieu municipal est confronté à une pression inflationniste persistante, combinée à une pression climatique permanente. Une chose est certaine : ce double défi doit être relevé collectivement, peu importe le gouvernement. Sans quoi, les services aux citoyens seront les premiers affectés.
Récemment, La Presse a rapporté que « malgré la crise du système judiciaire, le budget de la justice fond de 3,1 % »1. Alors que nos tribunaux souffrent d’un sous-financement chronique depuis de nombreuses années, les récents mois ont permis de constater l’ampleur accumulée des dégâts. La crise se matérialise de différentes manières : délais qui traînent en longueur, bris de services dans les matières criminelles et civiles, usage restreint des technologies dans la tenue des dossiers judiciaires et pénurie généralisée de personnel judiciaire et administratif. On a notamment rapporté le risque de voir des dizaines de milliers de dossiers en matière criminelle et pénale dépasser les délais posés par l’arrêt Jordan de la Cour suprême du Canada2, mettant en péril leur poursuite3.
Serait-ce trop demander que d’espérer pour Montréal un aéroport digne de ce nom ? Un aéroport qui ne fait pas la manchette en raison du chaos qui y règne, des vols retardés et des bagages perdus. Un aéroport qui ne met pas à l’épreuve la patience des voyageurs avec des files d’attente interminables aux douanes. Et un aéroport qui – c’est le plus récent fléau signalé – ne doit pas composer avec l’explosion du nombre de taxis « illégaux ».
Le ministre Christian Dubé a promis de faire « shaker » les colonnes du temple du réseau de la santé avec son projet de loi, notamment en recrutant des « top guns » du secteur privé pour diriger sa future agence Santé Québec. Est-ce que ça vous inspire confiance ? Qu’attendez-vous du projet de loi pour améliorer l’efficacité du système de santé qui sera déposé sous peu ?
(Bucarest, Roumanie) Je suis en Roumanie cette semaine pour participer à des activités portant sur l’économie sociale, activités organisées en français dans le cadre du mois de la Francophonie et du 30e anniversaire de l’adhésion de la Roumanie à la Francophonie institutionnelle. J’y présente quelques succès québécois qui pourront, je l’espère, inspirer des municipalités roumaines.
La réduction des taux d’imposition annoncée par le ministre Eric Girard n’est pas puisée dans les recettes des impôts et taxes perçus par le gouvernement. Elle est financée par un détournement de revenus provenant du Fonds des générations. Un tour de passe-passe. Ce sont nos jeunes contribuables qui en paieront le prix demain.
Le pouvoir et l’argent vont souvent ensemble. L’un ne sert souvent pas à grand-chose sans l’autre. Ce constat n’est pas étranger à la Commission d’accès à l’information du Québec, qui déplorait récemment son manque de budget pour ses nouvelles prérogatives en matière de protection des données. Alors que le gouvernement du Québec vient de dévoiler son budget provincial pour l’année 2023-2024, les souhaits de la Commission semblent avoir été (en partie) exaucés.
L’inflation a fait mal aux portefeuilles des Québécois et Québécoises. Vous l’avez sûrement senti chaque fois que vous êtes allé à l’épicerie, avez fait le plein d’essence ou avez effectué votre paiement de loyer.
En matière d’alcool au volant, 0,05 est le nouveau 0,08. Toutes les provinces canadiennes imposent des sanctions administratives au-delà d’un taux de 50 mg d’alcool par 100 ml de sang (0,05). Toutes… sauf le Québec.
Justin Trudeau reçoit à partir d’aujourd’hui la visite officielle de Joe Biden, une première depuis son accession à la présidence des États-Unis. Voici, selon nos lecteurs, quelles seront les priorités discutées entre les deux leaders.
Est-ce que Donald J. Trump pourrait faire campagne pour la présidence des États-Unis, même condamné et emprisonné ? Avouez que ce serait toute une affaire !
« Acte humanitaire », traduit du russe, veut dire déplacement forcé d’enfants ukrainiens à des fins d’assimilation et de rééducation identitaire et politique. « Acte humanitaire », traduit du russe, veut dire politique génocidaire.
Dans les derniers jours, nous avons appris des histoires bouleversantes d’enfants ayant été agressés sexuellement. Je fais allusion à cet enseignant du primaire1 et à cette éducatrice spécialisée2.