Le comédien Claude Legault a fait son mea-culpa, mercredi, à la suite de sa récente déclaration controversée au sujet des manifestations étudiantes.

En entrevue au Journal de Montréal plus tôt cette semaine, il avait appuyé le mouvement étudiant contre la hausse des frais de scolarité, déclarant que «les étudiants ont le droit d'aller jusqu'au bout s'ils ne veulent pas payer plus. S'ils sont fâchés pis qu'ils ont envie de décâlisser des bagnoles à l'envers parce qu'on ne les écoute pas, eh bien qu'ils le fassent.»

En entrevue à l'émission de Paul Arcand au réseau Cogéco, mercredi matin, le comédien a admis avoir bel et bien fait cette déclaration, mais a assuré que ses paroles avaient dépassé sa pensée.

«J'ai tendance, des fois quand je parle du gouvernement et de ceux qui nous gouvernent, à pogner les nerfs pour rien. Donc ça a dépassé plus le fondement de ce que je suis et de ce que je pense vraiment parce que j'ai toujours été un non-violent et je le reste. Mais quand je suis fâché, des fois, ça va m'arriver de dire des énormités et celle-là en était une», a-t-il admis.

L'acteur, qui a été contacté par la police à la suite de ses déclarations, a réitéré son appui envers les étudiants, qu'il encourage à «ne pas lâcher», mais il assure qu'il est «tout à fait contre le fait d'aller virer des bagnoles à l'envers ».