Un nouveau directeur de l'information prend la barre de la salle de rédaction de La Presse. Le vice-président à l'information et éditeur adjoint du journal, Éric Trottier, a annoncé hier la nomination de Mario Girard à ce poste.

M. Girard était depuis deux ans adjoint au directeur de l'information et responsable du contenu du cahier A. Il entrera en fonction dès demain.

«Comme journaliste ou comme responsable des nouvelles générales, Mario s'est distingué par sa capacité à trouver des sujets porteurs et des angles pertinents autant que par son jugement et son leadership, a souligné hier M. Trottier. Alors que La Presse se renouvelle sans cesse, l'équipe profitera aussi de son ouverture aux nouveaux projets et de sa sensibilité à une présentation innovante de l'information.»

C'est avec beaucoup d'enthousiasme que M. Girard entame le virage numérique qui s'est amorcé au sein de l'industrie des médias. «Je suis particulièrement heureux d'arriver à ce poste dans une période charnière de l'histoire de La Presse et de l'information en général, a-t-il indiqué. Alors que les innovations technologiques transforment nos façons de faire, La Presse va continuer à se distinguer en mettant de l'avant un projet journalistique moderne axé sur la profondeur, la rigueur et l'originalité.»

Mario Girard est entré à La Presse en 2004 comme reporter. Avant de travailler au quotidien de la rue Saint-Jacques, il a fait sa marque sur les ondes de Radio-Canada comme animateur des émissions d'affaires publiques et culturelles Nulle part ailleurs, Sous les rayons et Le mélange des genres.

Après avoir étudié dans le domaine de la création publicitaire, il a commencé sa carrière dans le domaine du marketing et des arts, notamment au Centre national des arts, à Ottawa.

«En matière d'information, la créativité est parfois aussi importante que le sens de la nouvelle alors que l'on doit inscrire l'information dans des contextes pertinents et intéressants pour les lecteurs, a remarqué M. Girard. Selon moi, une des grandes forces de La Presse - et de ses journalistes - est de savoir combiner les deux.»