Québec souhaite atteindre en 2020 le seuil de 80 pour cent de réussite scolaire chez les moins de 20 ans.

Cet objectif, que la ministre de l'Éducation, Line Beauchamp, qualifie elle-même d'ambitieux, se veut réaliste à condition que chacun y mette du sien, a-t-elle insisté.

La ministre nuance toutefois en indiquant que des objectifs régionaux seront considérés, parce qu'il importe de tenir compte de la situation de chacune. Elle précise également que les stratégies différeront selon les endroits, en misant notamment sur les forces et les besoins du milieu.

Ainsi, dans certaines régions, les garçons seront particulièrement visés, afin de les orienter vers la formation professionnelle et technique. De cette manière, le taux de réussite sera en croissance et on pourra répondre du même coup aux besoins élevés de relève dans certains corps de métier.

À Montréal, les enjeux sont davantage liés à des notions de pauvreté. Dans certains quartiers, des efforts concertés avec les organismes d'immigration et de santé seront donc mis en oeuvre.

Les journées de la persévérance sont nées en Montérégie il y a cinq ans. Depuis, plusieurs autres régions ont repris cette campagne.

Par exemple, la région de Laval vient d'emboîter le pas en procédant au lancement d'une nouvelle instance nommée «Réussite Laval». Cette structure, dotée d'une enveloppe de 2 millions $ sur trois ans, regroupe des représentants du milieu scolaire, de la santé et des services sociaux, des secteurs économique et communautaire, et des municipalités.

À la Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ), la présidente, Josée Bouchard, souligne ce qui est devenu, au fil des ans, une grande campagne de mobilisation pour la réussite des élèves.

Jusqu'au 18 février, 14 régions du Québec tiennent des activités destinées à  améliorer le nombre de jeunes de moins de 20 ans qui obtiennent un diplôme.