Les divers organismes de représentation syndicale du monde de l'enseignement et les comités patronaux de négociation sont parvenus à une entente de principe, dimanche, sur le nombre d'élèves dans les classes et l'intégration des jeunes en difficulté.

Cette entente prévoit une importante diminution du nombre d'élèves par groupe pour l'ensemble du primaire, ainsi que pour la 1re et la 2e secondaire.

La Fédération des syndicats de l'enseignement (FSE-CSQ) et l'Association provinciale des enseignantes et enseignants du Québec (APEQ-QPAT) ont indiqué avoir obtenu des réponses satisfaisantes aux cibles qui étaient les leurs.

En entrevue, la présidente de la FSE, Manon Bernard a indiqué qu'il était primordial pour son organisation de régler les problématiques liées à l'intégration des élèves en difficulté dont la composition des classes, la réduction de la taille des groupes ainsi que la diminution de la précarité vécue par le personnel enseignant.

Selon elle, son organisation a obtenu des gains importants à ces chapitres.

Le président de l'APEQ, Serge Laurendeau, s'est pour sa part réjoui que certains éléments de l'entente soient en application dès la prochaine rentrée scolaire.

L'entente de principe comprend une nouvelle approche qui permet de mieux répondre aux besoins des élèves en tenant compte notamment du niveau de difficulté de certains d'entre eux lors de la composition des groupes.

De plus, dès 2010, une enveloppe spécifique de 20 millions $ sera disponible en soutien à la composition de la classe pour les élèves en trouble du comportement qui y sont intégrés.

De son côté, la ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport, Mme Michelle Courchesne estime que les partis en sont arrivés à «un bel équilibre». Selon elle l'entente entraînera plus de souplesse dans le travail des enseignants et permettra un meilleur arrimage avec les exigences changeantes de l'année scolaire.

Elle a par ailleurs ajouté que l'accord permet d'introduire la notion qu'il est du devoir de l'enseignant de prendre les mesures appropriées pour lui permettre d'atteindre et de conserver un haut degré de compétence professionnelle.

La Fédération des comités de parents du Québec (FCPQ) a pour sa part salué l'entente, en se disant heureuse qu'elle n'ait aucun effet ou impact sur les élèves, autant chez les francophones que les anglophones.