L’horizon commercial présente de nombreux nuages : protectionnisme américain, tensions avec la Chine, incertitude entourant le Brexit… Face à ces ombres au tableau, les entreprises d’ici ont tout intérêt à renforcer leurs liens commerciaux avec le corridor européen. Pour bien s’y prendre, voici les recommandations de Madalina Dragomirescu, vice-présidente adjointe et directrice, Service aux Entreprises – Région de la Montérégie et de l’Estrie pour la Banque HSBC Canada, et d’Olivier Vigna, directeur des études économiques de la HSBC France.

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L’Europe : une réponse à l’incertitude économique

Le Québec profite déjà d’une entente commerciale favorable avec l’Union européenne : l’Accord économique et commercial global (AECG), signé en 2016. « L’AECG a contribué non seulement à renforcer les échanges, ce qui est un facteur positif pour le développement des régions lorsque l’activité mondiale ralentit, mais surtout à défendre le principe selon lequel abaisser les droits de douane est essentiel pour la prospérité de chacun, explique M. Vigna. Devant l’incertitude économique, supprimer ainsi des obstacles aux échanges crée des possibilités d’enrichissement des deux côtés de l’Atlantique. »

Même si les principaux partenaires commerciaux des entreprises québécoises demeurent souvent les États-Unis et le Mexique, certains pays d’Europe présentent des affinités naturelles avec la province. « La France et l’Allemagne suscitent beaucoup d’intérêt, observe Mme Dragomirescu. On y trouve d’importants bassins de consommateurs, des fournisseurs de qualité, des centres d’innovation et une ouverture aux ententes. »

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Un marché capital pour les entreprises du Québec

« L’Union européenne réunit plus de 500 millions d’habitants et affiche l’un des plus hauts niveaux de vie qui soit, ce qui en fait un marché de choix pour les entreprises d’ici. Son territoire ne cesse de grandir : sept pays sont aujourd’hui candidats pour s’y joindre, précise M. Vigna. L’euro est également la deuxième plus importante monnaie de réserve au monde, basée sur un objectif de stabilité pour en protéger la valeur à long terme. » Par ailleurs, ses principes démocratiques fondamentaux en faveur de la paix et du libre commerce attirent les investisseurs étrangers. Tous ces attraits, combinés à une culture et à un langage qui se rapprochent de la réalité québécoise, en font un marché hautement intéressant.

Le Canada : deuxième marché le plus désirable au monde

Le coup de foudre est visiblement réciproque. Selon le rapport Navigator de la HSBC – un sondage effectué auprès de plus de 9 000 entreprises dans 35 pays –, le Canada est considéré comme le deuxième pays le plus attirant pour prendre de l’expansion à l’étranger, tout juste après les États-Unis. « C’est un marché accessible, offrant une excellente porte d’entrée vers les consommateurs américains », note Mme Dragomirescu. Parmi les entreprises des pays européens, celles de la Suède, du Royaume-Uni et de la France s’intéressent particulièrement au territoire canadien.

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Connecter clients et occasions d’affaires de partout

L’Europe est vaste et certains pays présentent davantage de potentiel que d’autres sur le plan du commerce international. Comme son réseau couvre 90 % des échanges commerciaux et des flux de capitaux sur la planète, HSBC s’avère un facilitateur naturel pour les entreprises d’ici qui souhaitent approcher ces marchés hautement prometteurs. « La présence de conseillers HSBC dans près de 70 pays permet de minimiser les risques au moment d’une expansion à l’étranger, tout en gardant le contrôle des opérations localement », mentionne la directrice.

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Penser globalement, agir localement

S’implanter dans un marché étranger nécessite des investissements majeurs. Cependant, une nouvelle entité qui ne possède pas encore d’historique de crédit au pays peut avoir de la difficulté à obtenir le financement requis auprès des banques. « C’est pourquoi le modèle d’affaires HSBC considère plutôt la situation globale, explique Mme Dragomirescu. On peut ainsi accorder du crédit localement en se basant sur la solidité financière de la compagnie mère dans un autre pays. »

Garder le cap, grâce au rapport Navigator

Les conditions des marchés internationaux changent constamment, et les entreprises doivent s’y adapter pour prospérer. Pour orienter la stratégie, le rapport Navigator de la HSBC met en lumière les perspectives en matière de performance, d’efficacité, d’investissements technologiques et de recrutement à l’étranger, de même que les territoires les plus prometteurs et les obstacles à surmonter.

Consultez les faits saillants du rapport Navigator de la HSBC (en anglais)